Alors honnêtement, pour la crédibilité du championnat 2018-2019, à choisir entre :FredP a écrit : ↑10 avr. 2018, 15:01 Je pars dans l'idée que la liquidation ne soit pas prononcée pour croire à la clémence de la fédé. Si par une série de pirouettes, ils arrivent à dire que le club d'Epinal n'est pas liquidé, je pense que la fédé ne serait pas contre le fait de le laisser en Magnus, tout simplement parce qu'il n'y a personne d'autre à y mettre malheureusement !
Anglet va monter sportivement, ils attendent cela, ils ont monté l'équipe pour; derrière, il reste qui ? Brest on l'écarte tout de suite : même causes que la descente volontaire, même effets (et les dernières sorties médiatiques de Bounoure font plutôt pencher pour un retour en arrière...). Strasbourg ? après leur saison ont-ils vraiment envie de continuer en Magnus ? Et quand on entend les différentes rumeurs de trous à droite à gauche, l'état financier des clubs de Magnus ne semble pas être au top...
La fédé va se retrouver avec une place vide en Magnus et ça ils n'en veulent pas.
1 - partir à 11 équipes
2 - démarrer à 12 équipes dont une qui à tout moment peut disparaître du paysage (avec tous les problèmes "éthiques" que cela peut poser sur le bon déroulement du championnat en fonction de la date de décrochage du club),
3 - démarrer à 12 équipes avec une qui fera que de la figuration
.... je pense qu'il est préférable d'opter pour la solution n°1 quitte à ne pas organiser de relégation en fin d'exercice.
Cette solution aurait même la vertu de permettre aux clubs en difficultés structurelles d'axer la saison 2018-2019 sur l'organisation du club plus que sur le résultat sportif.
Je suis loin d'être en phase avec cette vision des choses.De manière générale, et au delà du cas Epinal, la fédé a mal dimensionné son nouveau championnat en excluant toute flexibilité dans les dates des matchs. Trop rares sont les clubs pouvant se permettre de jouer aux jours imposés, sans compter le fait que les clubs ne puissent aménager des road-trips (comme ceux qu'avaient mis en place Oprandi lors de sa dernière saison à Brest et qui nous avait fait économiser du temps de transport et de l'argent).
Tous les ans, nous avons droit à notre épisode, cette année, je crois qu'il va être gratiné !
Rejeter l'erreur sur la FFHG, c'est juste oublier que dès 2006, la couleur était annoncée : tôt ou tard, le championnat passerait à plus de 40 matchs et les clubs devraient se plier à un cahier des charges "strict" sur le plan financier et administratif. Et pour rappel, initialement, la bascule devait se situer en 2010 (et non 2016).
Et en 2003, le collectif hockey (d'où est parti la contestation contre la FFSG après la dissolution du DHF) avait préconiser dans son livre blanc la plupart des orientations reprise en 2006 lors de la création de la FFHG.
Et si on remonte plus loin encore, aux états généraux de 2001, toute la famille du hockey français (y compris les présidents de clubs) pensait déjà qu'il fallait en passer par là pour faire progresser le hockey hexagonal.
Donc si on reprend le fil de l'histoire, les clubs ont eu dans l'ensemble 15 ans pour s'y préparer au passage à ce format de championnat plus "rigide et contraignant". Comment se fait-il que la plupart des clubs aient attendu l'été 2015 ou 2016 pour se plier au cahier des charges
Il y a 2 ans j'avais prévenu que les exercices 2016-2017, 2017-2018 et 2018-2019 risquaient d'être compliqués pour beaucoup d'équipes qui venaient de faire le saut administratif : passer du statut d'association à société commerciale pour un club pro, ce n'est pas rien en terme de fonctionnement
Les exemples des autres sports.... ou des équipes ayant anticipés le passage en SASP dans le hockey ont montré qu'il faut 3 exercices pour appréhender au mieux les besoins budgétaires et mettre en phase les attentes sportives avec le budget.
Assouplir une nouvelle fois le système... ce serait une nouvelle fois reculer pour ne pas nécessairement mieux sauter
Et par ailleurs, la flexibilité réclamée sur le calendrier... elle ne permettrait certainement pas d'avoir un diffuseur à temps plein.
Parce que les diffuseurs voudront toujours garder la main et la maîtrise sur leur grille de programmation : aucun diffuseur n'acceptera de devoir se plier aux desiderata d'un président de club souhaitant regrouper tel ou tel match pour faire des économies d'échelle.
Il faut juste être réaliste : on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre... et le sourire (si ce n'est plus) de la crémière.