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yaquinclic
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Bonne analyse, limpide et surtout lucide.

A+ :)


tempest
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C'est pour cela que Strasbourg a tout intérêt à ne pas accepter un maintien en ligue Magnus . Je dirai même que Nice aurait aussi intérêt à décliner son maintien en SLM et laisser les quelques équipes grenouillées dans leur coin.... C'est ce qu'il fallait démontrer !!!
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lanarre a écrit : 19 mai 2018, 15:57
tempest a écrit : 18 mai 2018, 22:39Pour poursuivre l'analyse comparative avec la Finlande, dont les coûts salariaux sont plus ou moins équivalents à la France (sauf dérogation spécifique à la législation générale), je vais maintenant aborder le problème crucial limitatif du hockey français. Tout le monde a deviné qu'il s'agit des droits TV.
Pour finir sur une note optimiste, on approche peut-être de la situation ou SFR (ou les autres) plutôt que dépenser 300 millions d'euros dans le football anglais, en dépensera la moitié ou le quart et consacrera 6 ou 12 millions d'euros pour acheter les droits du hockey français ....
Tempest,

Il faut arrêter avec l’illusion des droits TV. Jamais un consortium médiatique ne mettra pour du Hockey les montants que tu suggères : ce ne serait pas rentable car le Hockey n'est pas rémunérateur en terme d'espace publicitaire.

Et puis, il faut juste se rendre compte que des sports comme le Basket ou le Hand plafonnent actuellement à 4-5 M€ de droits TV par saison – alors que ces deux disciplines ne souffrent pas du même déficit médiatique que le Hockey (résultats des équipes nationales, des clubs à l’échelon européen et/ou de certains joueurs parmi les meilleurs de la planète aidant). Dans ces deux sports où le budget moyen d’un club de l’élite oscille entre 4,5 et 4,8 M€, les droits TV représentent à peine 3% des revenus, autour de 150 K€ (source : Ministère du Sport + CNOSF sur la base des budgets 2015-2016). Selon les chiffres communiqués par la Ligue Professionnel de Hand, en 2016-2017, le PSG Hand a gagné 225 K€ de droits TV (en grande partie gonflés par la Ligue des Champions). Célesta et Créteil seulement 128 K€.

Quand je vois ces chiffres et connaissant les audiences que peuvent réaliser le Hand ou le Basket, j’ai peine à croire que si la FFHG arrive à obtenir un contrat TV rémunérateur, celui-ci soit suffisamment avantageux pour envisager une rémunération des clubs de Hockey en droit TV – étant donné le manque de résultats de premier plan (que ce soit de l’EdF ou des clubs) et les audiences constatées. Il ne faut quand même pas perdre de vue que malgré les succès connus par l’EdF de Volley et l’exposition médiatique grandissante de cette discipline, les clubs hexagonaux de Volley ne touchent toujours pas de droits TV à ce jour, la rémunération du contrat signé par la FFVB en 2015 permettant tout juste de faire fonctionner la fédération !

Tous les économistes du sport disent que pour les disciplines moins en vue que le Foot et le Rugby, développer les recettes liées aux enceintes, au marchandising et au sponsoring est une priorité absolue d’ici 2025. Et c’est sur le dernier point qu’il y a le plus gros potentiel de développement pour les clubs : toutes disciplines collectives confondues, le sponsoring / mécénat / partenariat augmente continuellement depuis 2013 (au rythme de +20 à +30% par saison – source : CNOSF). Ce sont principalement les disciplines les moins médiatisées mais qui ont le mieux réussi à franchir le cap structurel de la professionnalisation qui profitent de cette manne financière croissante.

Or, toujours d’après tous les spécialistes, ce n’est pas prêt de s’arrêter car si le sport est la première activité financée en nombre d’entreprises, ce sont essentiellement des petits montants qui sont encore distribués aujourd’hui. Et grâce à l’ensemble des dispositifs fiscaux déployés entre 2003 et 2017, les clubs bénéficient désormais d’une législation très avantageuse pour augmenter leur niveau de rémunération lié au sponsoring : dorénavant, les entreprises (et notamment les grands groupes) ont beaucoup à gagner à nouer de vrais partenariats financiers avec des clubs sportifs. Pour une discipline comme le Hockey et sur les fourchettes basses de projections de croissance économique liée au sponsoring, on parle d’un potentiel de 250 à 500 K€ de revenus supplémentaires par club à gagner sous 5 ans. Je doute sincèrement que d’hypothétiques droits TV en rapporte autant dans le même délai…

Il faut, néanmoins, ne pas croire que l’argent va tomber du ciel. Il faut que les clubs terminent leur mue (du statut d’association à celui d’entreprise commerciale) et adoptent une culture du projet pour séduire les entreprises. Les partenariats entre les mouvements sportifs et les entreprises sont trop exclusivement conçus dans une optique financière : reliquat d’un mode de penser associatif de la part des dirigeants de clubs. A l’instar de toute relation commerciale, l’entreprise sponsor / mécène / partenaire doit pouvoir s’assurer de la bonne santé économique, de la pérennité et de la responsabilité sociale de la structure sportive qu’elle soutient en ayant recours, si besoin, à un référentiel d’évaluation. Ainsi aux logiques sportives, doivent désormais être ajoutées des logiques économiques fondées sur une transparence, un contrôle financier rigoureux ainsi que l’établissement de principes de gouvernance arrêtés en commun. C’est exactement le mode de fonctionnement qu’à établi le RHE76 avec ses principaux partenaires financiers privés (le Groupe Matmut en tête) et que d’autres clubs mettent aujourd’hui en place (il me vient l’exemple de Bordeaux en tête).

Un autre axe à ne pas négliger – en dehors de la recherche de nouveaux revenus : une meilleure capitalisation des clubs passe aussi par une dépense optimisée et contrôlée. Dans un rapport de 2013, la Cour des Comptes a beaucoup insisté sur ce point. Dans un contexte de réduction des dépenses publiques, elle estime que l’accroissement des structures sportives passe par l’accroissement de leurs ressources propres : actifs financiers et/ou actifs immobiliers. Pour la Cour des Comptes, il s’agit notamment pour les clubs de générer des avantages commerciaux/de fonctionnement grâce à la détention/gestion d’actifs stratégiques au bon fonctionnement du club : siège social, centre de formation, enceinte sportive, logements proposés au personnel administratif, sportif, …. C’est de l’investissement de long terme dont le ROI n’est, généralement, pas visible sportivement avant plusieurs années. Mais tôt ou tard, il donne un réel avantage économique qui se traduira en avantage sportif.

A ce sujet, je lisais récemment un point de vue récent d’Alain LORET (professeur d’Université, doyen de l’UFR STAPS de Rouen et spécialiste du Management du Sport) auquel j’adhère totalement : les clubs qui se développent dans la durée sont toujours ceux qui possèdent la gouvernance la plus efficace. Cette dimension est pourtant souvent sous-estimée dans le mouvement sportif… et fait que, dans le Hockey, nous assistons régulièrement aux dérives/déboires du type de ceux que vient de connaitre Épinal.

Bref... Il faut arrêter de croire que les droits TV feront un jour des miracles et pallierons les carences de pilotage des clubs - comme les subventions publiques l'ont trop fait à une certaine époque.

La première étape à franchir c'est finaliser la structuration et poursuivre l'effort sur la formation... La deuxième étape, c'est obtenir des résultats sportifs significatifs sur l'échelon international et/ou européen : en ça, participer aux JO de 2022 (tant chez les hommes que chez les femmes) donnerait un coup de projecteur... La troisième étape, c'est mieux valoriser le championnat domestique pour le rendre médiatiquement attractif... Quand déjà toutes ces étapes auront été franchies, alors il sera temps de se demander combien de droit TV les clubs peuvent espérer percevoir.
Entièrement d'accord avec tout ça!!!!
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tempest a écrit : 19 mai 2018, 22:34 C'est pour cela que Strasbourg a tout intérêt à ne pas accepter un maintien en ligue Magnus . Je dirai même que Nice aurait aussi intérêt à décliner son maintien en SLM et laisser les quelques équipes grenouillées dans leur coin.... C'est ce qu'il fallait démontrer !!!
Je ne comprends pas bien le sens de ta phrase... :roll:
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lanarre a écrit : 20 mai 2018, 13:27
tempest a écrit : 19 mai 2018, 22:34 C'est pour cela que Strasbourg a tout intérêt à ne pas accepter un maintien en ligue Magnus . Je dirai même que Nice aurait aussi intérêt à décliner son maintien en SLM et laisser les quelques équipes grenouillées dans leur coin.... C'est ce qu'il fallait démontrer !!!
Je ne comprends pas bien le sens de ta phrase... :roll:
Idem... d'autant qu'il a brocardé Cannibale qui proposait une élite avec très peu d'équipes et là, en plus du retrait d'Epinal, il voudrait que Strasbourg et Nice déclinent la Magnus ? un championnat à 9... à quand la demande de voir Chamonix, Anglet et Mulhouse décliner l'offre ?
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http://www.hockeyhebdo.com/interview-an ... ,1254.html

"HH : 14 années dans l’élite, 355 matchs de saisons, 127 de Play-Offs. Tu as vu la ligue Magnus se développer, comment juges-tu le niveau actuel du championnat ?

JA : Pas besoin d’être pro pour le remarquer, la ligue a complètement été bouleversé notamment avec le changement de rythme et les 44 matchs. On voit que le niveau a clairement augmenté."

Juste Julien Albert, qui je pense connaît un tout petit peu le championnat, qui te dit que le niveau a "clairement augmenté".

A part ça des "experts" pensent que ça régresse... Où est l'expertise ? Chez cannibale ou chez Julien Albert ? J'ai bien une idée... :lol:
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lanarre a écrit : 19 mai 2018, 15:57
tempest a écrit : 18 mai 2018, 22:39Pour poursuivre l'analyse comparative avec la Finlande, dont les coûts salariaux sont plus ou moins équivalents à la France (sauf dérogation spécifique à la législation générale), je vais maintenant aborder le problème crucial limitatif du hockey français. Tout le monde a deviné qu'il s'agit des droits TV.
Pour finir sur une note optimiste, on approche peut-être de la situation ou SFR (ou les autres) plutôt que dépenser 300 millions d'euros dans le football anglais, en dépensera la moitié ou le quart et consacrera 6 ou 12 millions d'euros pour acheter les droits du hockey français ....
Tempest,

Il faut arrêter avec l’illusion des droits TV. Jamais un consortium médiatique ne mettra pour du Hockey les montants que tu suggères : ce ne serait pas rentable car le Hockey n'est pas rémunérateur en terme d'espace publicitaire.

Et puis, il faut juste se rendre compte que des sports comme le Basket ou le Hand plafonnent actuellement à 4-5 M€ de droits TV par saison – alors que ces deux disciplines ne souffrent pas du même déficit médiatique que le Hockey (résultats des équipes nationales, des clubs à l’échelon européen et/ou de certains joueurs parmi les meilleurs de la planète aidant). Dans ces deux sports où le budget moyen d’un club de l’élite oscille entre 4,5 et 4,8 M€, les droits TV représentent à peine 3% des revenus, autour de 150 K€ (source : Ministère du Sport + CNOSF sur la base des budgets 2015-2016). Selon les chiffres communiqués par la Ligue Professionnel de Hand, en 2016-2017, le PSG Hand a gagné 225 K€ de droits TV (en grande partie gonflés par la Ligue des Champions). Célesta et Créteil seulement 128 K€.

Quand je vois ces chiffres et connaissant les audiences que peuvent réaliser le Hand ou le Basket, j’ai peine à croire que si la FFHG arrive à obtenir un contrat TV rémunérateur, celui-ci soit suffisamment avantageux pour envisager une rémunération des clubs de Hockey en droit TV – étant donné le manque de résultats de premier plan (que ce soit de l’EdF ou des clubs) et les audiences constatées. Il ne faut quand même pas perdre de vue que malgré les succès connus par l’EdF de Volley et l’exposition médiatique grandissante de cette discipline, les clubs hexagonaux de Volley ne touchent toujours pas de droits TV à ce jour, la rémunération du contrat signé par la FFVB en 2015 permettant tout juste de faire fonctionner la fédération !

Tous les économistes du sport disent que pour les disciplines moins en vue que le Foot et le Rugby, développer les recettes liées aux enceintes, au marchandising et au sponsoring est une priorité absolue d’ici 2025. Et c’est sur le dernier point qu’il y a le plus gros potentiel de développement pour les clubs : toutes disciplines collectives confondues, le sponsoring / mécénat / partenariat augmente continuellement depuis 2013 (au rythme de +20 à +30% par saison – source : CNOSF). Ce sont principalement les disciplines les moins médiatisées mais qui ont le mieux réussi à franchir le cap structurel de la professionnalisation qui profitent de cette manne financière croissante.

Or, toujours d’après tous les spécialistes, ce n’est pas prêt de s’arrêter car si le sport est la première activité financée en nombre d’entreprises, ce sont essentiellement des petits montants qui sont encore distribués aujourd’hui. Et grâce à l’ensemble des dispositifs fiscaux déployés entre 2003 et 2017, les clubs bénéficient désormais d’une législation très avantageuse pour augmenter leur niveau de rémunération lié au sponsoring : dorénavant, les entreprises (et notamment les grands groupes) ont beaucoup à gagner à nouer de vrais partenariats financiers avec des clubs sportifs. Pour une discipline comme le Hockey et sur les fourchettes basses de projections de croissance économique liée au sponsoring, on parle d’un potentiel de 250 à 500 K€ de revenus supplémentaires par club à gagner sous 5 ans. Je doute sincèrement que d’hypothétiques droits TV en rapporte autant dans le même délai…

Il faut, néanmoins, ne pas croire que l’argent va tomber du ciel. Il faut que les clubs terminent leur mue (du statut d’association à celui d’entreprise commerciale) et adoptent une culture du projet pour séduire les entreprises. Les partenariats entre les mouvements sportifs et les entreprises sont trop exclusivement conçus dans une optique financière : reliquat d’un mode de penser associatif de la part des dirigeants de clubs. A l’instar de toute relation commerciale, l’entreprise sponsor / mécène / partenaire doit pouvoir s’assurer de la bonne santé économique, de la pérennité et de la responsabilité sociale de la structure sportive qu’elle soutient en ayant recours, si besoin, à un référentiel d’évaluation. Ainsi aux logiques sportives, doivent désormais être ajoutées des logiques économiques fondées sur une transparence, un contrôle financier rigoureux ainsi que l’établissement de principes de gouvernance arrêtés en commun. C’est exactement le mode de fonctionnement qu’à établi le RHE76 avec ses principaux partenaires financiers privés (le Groupe Matmut en tête) et que d’autres clubs mettent aujourd’hui en place (il me vient l’exemple de Bordeaux en tête).

Un autre axe à ne pas négliger – en dehors de la recherche de nouveaux revenus : une meilleure capitalisation des clubs passe aussi par une dépense optimisée et contrôlée. Dans un rapport de 2013, la Cour des Comptes a beaucoup insisté sur ce point. Dans un contexte de réduction des dépenses publiques, elle estime que l’accroissement des structures sportives passe par l’accroissement de leurs ressources propres : actifs financiers et/ou actifs immobiliers. Pour la Cour des Comptes, il s’agit notamment pour les clubs de générer des avantages commerciaux/de fonctionnement grâce à la détention/gestion d’actifs stratégiques au bon fonctionnement du club : siège social, centre de formation, enceinte sportive, logements proposés au personnel administratif, sportif, …. C’est de l’investissement de long terme dont le ROI n’est, généralement, pas visible sportivement avant plusieurs années. Mais tôt ou tard, il donne un réel avantage économique qui se traduira en avantage sportif.

A ce sujet, je lisais récemment un point de vue récent d’Alain LORET (professeur d’Université, doyen de l’UFR STAPS de Rouen et spécialiste du Management du Sport) auquel j’adhère totalement : les clubs qui se développent dans la durée sont toujours ceux qui possèdent la gouvernance la plus efficace. Cette dimension est pourtant souvent sous-estimée dans le mouvement sportif… et fait que, dans le Hockey, nous assistons régulièrement aux dérives/déboires du type de ceux que vient de connaitre Épinal.

Bref... Il faut arrêter de croire que les droits TV feront un jour des miracles et pallierons les carences de pilotage des clubs - comme les subventions publiques l'ont trop fait à une certaine époque.

La première étape à franchir c'est finaliser la structuration et poursuivre l'effort sur la formation... La deuxième étape, c'est obtenir des résultats sportifs significatifs sur l'échelon international et/ou européen : en ça, participer aux JO de 2022 (tant chez les hommes que chez les femmes) donnerait un coup de projecteur... La troisième étape, c'est mieux valoriser le championnat domestique pour le rendre médiatiquement attractif... Quand déjà toutes ces étapes auront été franchies, alors il sera temps de se demander combien de droit TV les clubs peuvent espérer percevoir.
Globalement d'accord.
C'est une vision de la professionnalisation que je défends en partie (se structurer AVANT les résultats).

NOTE : Célesta... tsssss .... Sélestat ! (ou Schlettstàdt si tu veux faire local). C'est marrant d'entendre parler ce club, tu es à peu près le seul (en France) à le mentionner. C'est curieux, d'ailleurs qu'il touche des droits de télé alors qu'il fait sans cesse des allers et retours entre N1A et N1B.
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tempest a écrit : 19 mai 2018, 22:34 C'est pour cela que Strasbourg a tout intérêt à ne pas accepter un maintien en ligue Magnus . Je dirai même que Nice aurait aussi intérêt à décliner son maintien en SLM et laisser les quelques équipes grenouillées dans leur coin.... C'est ce qu'il fallait démontrer !!!
Oui belle démo !
On ne garde que Rouen, Grenoble, Amiens, Bordeaux, et... c'est tout.
Comme ça au moins on ne sera pas emmerdés.
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nimb a écrit : 23 mai 2018, 10:11NOTE : Célesta... tsssss .... Sélestat ! (ou Schlettstàdt si tu veux faire local).
... :oops:

J'ai écorché le nom de Sélestat : DAMNED (ce n'est pas la première fois que ça m'arrive en plus).
C'est marrant d'entendre parler ce club, tu es à peu près le seul (en France) à le mentionner. C'est curieux, d'ailleurs qu'il touche des droits de télé alors qu'il fait sans cesse des allers et retours entre N1A et N1B.
La Ligue National de Hand a demandé à la FFHB de garantir une redistribution "minimale" à tous les clubs de D1 et D2.
En 2016-2017, selon les chiffres diffusés par les organes fédéraux, 78 K€ étaient garantis à chaque club de D1. Et après, c'était fonction du nombre de match diffusés. Et comme PSG, Montpellier et Nantes ont été quasiment pleinement suivis au niveau TV, pratiquement toutes les équipes ont eu 3 à 6 matchs de diffusés.

Bref... Le système du Hand n'est pas si mauvais que ça.
Mais faut-il encore avoir les moyens d'en mettre un similaire en place pour le Hockey (ce qui me semble loin d'être gagné avant encore une bonne demi-décennie... :roll: ).
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lanarre a écrit : 24 mai 2018, 21:29
nimb a écrit : 23 mai 2018, 10:11NOTE : Célesta... tsssss .... Sélestat ! (ou Schlettstàdt si tu veux faire local).
... :oops:

J'ai écorché le nom de Sélestat : DAMNED (ce n'est pas la première fois que ça m'arrive en plus).
C'est marrant d'entendre parler ce club, tu es à peu près le seul (en France) à le mentionner. C'est curieux, d'ailleurs qu'il touche des droits de télé alors qu'il fait sans cesse des allers et retours entre N1A et N1B.
La Ligue National de Hand a demandé à la FFHB de garantir une redistribution "minimale" à tous les clubs de D1 et D2.
En 2016-2017, selon les chiffres diffusés par les organes fédéraux, 78 K€ étaient garantis à chaque club de D1. Et après, c'était fonction du nombre de match diffusés. Et comme PSG, Montpellier et Nantes ont été quasiment pleinement suivis au niveau TV, pratiquement toutes les équipes ont eu 3 à 6 matchs de diffusés.

Bref... Le système du Hand n'est pas si mauvais que ça.
Mais faut-il encore avoir les moyens d'en mettre un similaire en place pour le Hockey (ce qui me semble loin d'être gagné avant encore une bonne demi-décennie... :roll: ).
demi décennie t'es gentil. Je vois absolument rien qui l'indique ajd. On est a des années lumieres du hand.
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benoit a écrit : 24 mai 2018, 21:46
lanarre a écrit : 24 mai 2018, 21:29
nimb a écrit : 23 mai 2018, 10:11NOTE : Célesta... tsssss .... Sélestat ! (ou Schlettstàdt si tu veux faire local).
... :oops:

J'ai écorché le nom de Sélestat : DAMNED (ce n'est pas la première fois que ça m'arrive en plus).
C'est marrant d'entendre parler ce club, tu es à peu près le seul (en France) à le mentionner. C'est curieux, d'ailleurs qu'il touche des droits de télé alors qu'il fait sans cesse des allers et retours entre N1A et N1B.
La Ligue National de Hand a demandé à la FFHB de garantir une redistribution "minimale" à tous les clubs de D1 et D2.
En 2016-2017, selon les chiffres diffusés par les organes fédéraux, 78 K€ étaient garantis à chaque club de D1. Et après, c'était fonction du nombre de match diffusés. Et comme PSG, Montpellier et Nantes ont été quasiment pleinement suivis au niveau TV, pratiquement toutes les équipes ont eu 3 à 6 matchs de diffusés.

Bref... Le système du Hand n'est pas si mauvais que ça.
Mais faut-il encore avoir les moyens d'en mettre un similaire en place pour le Hockey (ce qui me semble loin d'être gagné avant encore une bonne demi-décennie... :roll: ).
demi décennie t'es gentil. Je vois absolument rien qui l'indique ajd. On est a des années lumieres du hand.
Quand je dis une demi-décennie, c'est un scénario ultra optimiste.

Si déjà la France arrive à accrocher les JO 2022, peut-être que d'ici 5 à 10 ans, la FFHG peut arriver à obtenir une contrat TV qui couvrirait déjà ses frais de fonctionnement.

Pour une rémunération des clubs en droits TV, je pense que 10 à 15 ans est un scénario bien plus probable... A condition qu'en terme de développement/structuration le championnat de SLM suive dans son ensemble.
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Pour les pros de la compta, est ce que le bilan financier apporte des éléments à l énorme trou révélé en fin de saison ?

Le trou se serait creusé de 1000000 en 1 an ?
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Comme déjà dit, il existe des façons de "masquer" un déficit dans un rapport financier de telle sorte que ce dernier puisse apparaître aux yeux d'un commissaire aux comptes "fidèle et sincère" à la situation économique de la structure et de fait approuvé.

Par exemple, dans l'hypothèse où des liens de solidarité financière ont été mis en place entre Gamyo Studio, Gamyo Acadamie, la SASP Gamyo et le restaurant "Le Gamyo" (une sorte de structure de solidarité autour de la marque Gamyo), il était (dans ces conditions) possible par des jeux d'écriture comptable de déporter une partie de la dette de la SASP au restaurant ou à l'association (et vice-et-versa par la suite).

Seule une évaluation simultanée de l'ensemble de la sphère Gamyo (dans ces conditions) pouvait mettre en lumière cette "supercherie".

Autre hypothèse : Gamyo Studio n'a concrètement pas tenu ses engagements financiers... Où l'argent injecté par R.Casolari n'a jamais été matériellement sur les comptes de l'association puis de la SASP...

Autre hypothèse (déjà formulée) : il y a eu abus de bien sociaux de la part des dirigeants qui ont vampirisés les comptes de la SASP et de son association support à des fins personnelles.

Bref... des raisons objectives d'expliquer la liquidation simultanée de la SASP et de l'association, il y en a plein.

Maintenant, sans accès au contenu détaillé du dossier, difficile de se forger une certitude. Si ça se trouve, c'est un peu de toutes les hypothèses à la fois (c'est même très fortement probable).

Là, il faut attendre les conclusion de l'enquête ouverte par le parquet financier (il me semble) pour en savoir plus. :wink:
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lanarre a écrit : 28 mai 2018, 21:40 Comme déjà dit, il existe des façons de "masquer" un déficit dans un rapport financier de telle sorte que ce dernier puisse apparaître aux yeux d'un commissaire aux comptes "fidèle et sincère" à la situation économique de la structure et de fait approuvé.

Par exemple, dans l'hypothèse où des liens de solidarité financière ont été mis en place entre Gamyo Studio, Gamyo Acadamie, la SASP Gamyo et le restaurant "Le Gamyo" (une sorte de structure de solidarité autour de la marque Gamyo), il était (dans ces conditions) possible par des jeux d'écriture comptable de déporter une partie de la dette de la SASP au restaurant ou à l'association (et vice-et-versa par la suite).

Seule une évaluation simultanée de l'ensemble de la sphère Gamyo (dans ces conditions) pouvait mettre en lumière cette "supercherie".

Autre hypothèse : Gamyo Studio n'a concrètement pas tenu ses engagements financiers... Où l'argent injecté par R.Casolari n'a jamais été matériellement sur les comptes de l'association puis de la SASP...

Autre hypothèse (déjà formulée) : il y a eu abus de bien sociaux de la part des dirigeants qui ont vampirisés les comptes de la SASP et de son association support à des fins personnelles.

Bref... des raisons objectives d'expliquer la liquidation simultanée de la SASP et de l'association, il y en a plein.

Maintenant, sans accès au contenu détaillé du dossier, difficile de se forger une certitude. Si ça se trouve, c'est un peu de toutes les hypothèses à la fois (c'est même très fortement probable).

Là, il faut attendre les conclusion de l'enquête ouverte par le parquet financier (il me semble) pour en savoir plus. :wink:
L' association Gamyo Academy n'a pas été liquidée malheureusement.
Elle est pour le moment en redressement judiciaire.
Concernant l'enquête judiciaire sur la SASP, elle n'a à ce jour pas été ouverte par procureur.
Ça reste une simple éventualité.
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Tout ce qu'on pensait et savait confirmé par un joueur.
ITW de Anthony Rapenne:

https://www.vosgesmatin.fr/sport/2018/0 ... -des-gamyo
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stpere
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Oui pas étonnant. Ca a pris plus de temps que je l'aurai cru...

Et sinon la réunion avec les supporters, c'était bien ? :mrgreen:
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spinalien de coeur
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Je note principalement qu'Anthony souligne l'incompétence des nouveaux dirigeants. Tout le monde s'en doutait, mais ça fait du bien que ce soit confirmé par un des principaux intéressés. Dommage pour ce joueur qui a le club dans la peau et qui mouillait le maillot comme on aime !
Arnaud76
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spinalien de coeur a écrit : 30 mai 2018, 20:29 Je note principalement qu'Anthony souligne l'incompétence des nouveaux dirigeants. Tout le monde s'en doutait, mais ça fait du bien que ce soit confirmé par un des principaux intéressés. Dommage pour ce joueur qui a le club dans la peau et qui mouillait le maillot comme on aime !
C'est clair que ça fait mal pour lui. J'espère qu'il trouvera un projet sympa pour repartir de l'avant !
spinalien de coeur
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Il est possible qu'il continue l'aventure en d3 ! Sa vitesse devrait faire merveille à ce niveau !
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spinalien de coeur a écrit : 30 mai 2018, 20:29 Je note principalement qu'Anthony souligne l'incompétence des nouveaux dirigeants. Tout le monde s'en doutait, mais ça fait du bien que ce soit confirmé par un des principaux intéressés. Dommage pour ce joueur qui a le club dans la peau et qui mouillait le maillot comme on aime !
Les langues commencent à se délier, mais surtout comment au niveau des instances cela a-il pu être cautionné, là est la question? :shock:
Plus c'est gros...c'est surtout une énorme escroquerie! :shock:
yaquinclic
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Je viens de voir la tenue des Spinaliens, bah..., comment dire sans désagréable, je crois qu'ils ont hérités d'un surplus de vêtements de travail des cantonniers de la ville.
Détail qui ne les a pas empêchés de bien démarrer leurs saison par un derby à Dijon (2-9), il y a encore du jus dans cette équipe.

A+ :)
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À logo affreux, maillots affreux. Ils sont cohérents au moins… Ils auraient pu les faire fluorescents, ça aurait été fun. :mrgreen:
spinalien de coeur
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Bah, la couleur du maillot, le logo, on s'en fout ! Si on remonte à la fin de l'année en d2, ça sera déjà top ! Et la d1 dans 3 ans !!
Quentin-Annecy
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yaquinclic a écrit : 23 sept. 2018, 19:31 Je viens de voir la tenue des Spinaliens, bah..., comment dire sans désagréable, je crois qu'ils ont hérités d'un surplus de vêtements de travail des cantonniers de la ville.
Détail qui ne les a pas empêchés de bien démarrer leurs saison par un derby à Dijon (2-9), il y a encore du jus dans cette équipe.

A+ :)

La couleur est moche je te l’accorde, mais finalement pas pire que celui de l’année dernière avec ce logoorange ET chelou :shock:
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Salut le spinalien
spinalien de coeur a écrit : 23 sept. 2018, 20:27 Bah, la couleur du maillot, le logo, on s'en fout ! Si on remonte à la fin de l'année en d2, ça sera déjà top ! Et la d1 dans 3 ans !!
C'est tout le mal que je vous souhaite

A+ :)
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