patrice vincens a écrit :Oui bien sûr il faut tenir compte du facteur économique, et dans la situation actuelle le hockey français ne peut devenir professionnel.
Dans la situation actuelle... des championnats.
Comme c'est très justement dit :
pin chan chu a écrit :Le hockey dépend D'ABORD du nombre de patinoires.
Ensuite, il faut que ces patinoires soient
1) disponibles pour le hockey en nombre d'heures et en horaires raisonnable (aujourd'hui, il faut, le plus souvent, partager avec le patinage artistique et le grand public)
2) adaptées au sport de compétition, c'est à dire avec suffisamment de places assises pour générer une vraie recette au guichet et intéresser la télévision,
3) installées dans des bassins de population suffisamment importants pour remplir la patinoire.
Hors, aujourd'hui il y a quelques belles infrastructures en France sans club "phare"... Peut être serait-il temps d'essayer d'y implanter le hockey !
C'est pour ça que je suis un partisan d'une ligue fermée construite sur la base d'éléments qui ne soient pas nécessairement sportifs (et historiques) afin de donner une chance à des ville ayant le potentiel d'accueillir un club professionnel de hockey. Après cette ligue pourrait progressivement se ré-ouvrir... :wink:
De toutes façons, je ne pense pas que le problème du hockey français de haut niveau ne soit qu'une question de compétition. Il faut que les clubs qui veulent prétendre à un statut professionnels adoptent l'organisation qui va avec (SASP), développent des budgets qui ne soient pas dépendant des subventions publiques, ...
Sur ce dernier point, il faudrait même que la politique fédérale soit très incitative sur le fait que les subventions publiques doivent avant tout servir aux missions dites de service publiques (formation des jeunes, sections amateurs et loisir, entretien des patinoires, ...).
En tous cas, pour moi il y a urgence à faire quelque chose car j'ai l'impression que plus les années passent et plus le fossé entre certains clubs (Rouen en tête) et les autres s'élargit (même si sportivement ce n'est pas toujours flagrant).