devilounette a écrit :En même temps, quand je lis ce topic, je ne peux pas m'empêcher de tiquer ... Surtout quand je vois ta remarque sebd76
Aux dirigeants de la fédé (re)montrez nous que vous avez des tripes en essayant de trouevr des solutions et essayer de les appliquer....
Quand on regarde le bilan de la Fédé depuis sa création, on ne peut pas dire que ça ait stagné, même si le gros du travail ne s'est pas concentré sur l'organisation du championnat élite.
Des choses sont en cours, la preuve, l'abandon de la CdL est déjà planifié, et on sait que cet abandon sera remplacé, mais contrairement aux membres de ce forum, qui n'ont la plupart du temps que des informations tronquées, la Fédé, elle, travaille avec toutes les données, pour fournir quelque chose de viable.
Qui plus est, la refonte du championnat est-elle l'urgence ? La question de la formation des arbitres est nettement plus préoccupante, même si elle tendrait à moins intéresser les forumistes.
Devilounette,
Je pense qu’il faut arrêter de vouloir prendre chaque problématique indépendamment les unes des autres : le corps arbitral d’un côté, la structuration des clubs de l’autre, l’organisation des compétitions d’un autre côté encore, …
Tous ces sujets doivent être traités de manière homogène (selon une vision d’ensemble) afin de ne pas déboucher sur une hétérogénéité des différentes composantes du hockey français qui donnerait l’image d’une discipline sportive (toujours) bancale.
Ainsi, pour moi, la problématique du corps arbitral (son statut, sa formation, sa rémunération, …) entre pleinement dans le sujet de la réorganisation des compétitions dès lors que la question de la professionnalisation du hockey de (très) haut niveau est introduite sur le tapis. Peut-on envisager un championnat «
professionnel » si les arbitres demeurent «
amateurs » ?... Et inversement, disposer d’arbitres «
professionnels » dans un championnat «
semi professionnel » (voir limite «
amateur »), est-ce envisageable ?... Et qu’est-ce qu’un arbitre «
professionnel » ?...
De même, je te dirai qu’il faudrait appliquer les mêmes type de questionnement concernant le statut des joueurs «
professionnels » : sont-ils seulement des athlètes de très haut niveau ou des salariés des clubs (avec les droits et obligations que cela impose) ?... A partir de quel niveau de rémunération peut-on considérer qu’un joueur «
vit » de son sport et (de ce fait) jouie du statut de sportif professionnel ?...
Après, comme tu le soulignes à Seb, il est vrai qu’aujourd’hui la FFHG dispose d’informations dont la plupart d’entre nous ne dispose pas : de ce fait, les décisions prises (ou pas) le sont forcément à la lumière d’éléments concrets qui peuvent nous échapper.
Toutefois, ce constat ne doit pas empêcher le débat sur ces questions de fond et/ou de forme : il y a sûrement des approches parmi les forumeurs qui peuvent être intéressantes !
sebd76 a écrit :Aux dirigeants de la fédé (re)montrez nous que vous avez des tripes en essayant de trouevr des solutions et essayer de les appliquer... après il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se plantent jamais
Seb,
Au-delà de ce que soulève Dévilounette ci avant (les informations dont dispose la FFHG), je pense qu’il faut voir dans «
l’inaction » de la FFHG la traduction d'une difficulté qui réside non pas dans le principe d’une réorganisation des compétitions (il y a en a eu déjà un certain nombre au cours des 25 dernières années) mais bien plus dans les réticences de certains acteurs du hockey face aux incidences qu’induirait une réorganisation incluant une professionnalisation poussée du hockey de (très) haut niveau.
Pour l’avoir lu encore récemment dans un article, je me permets de te signaler qu’il ne faut jamais oublié que malgré trois décennies de mutations rapides et profondes du monde sportif, la devise de Pierre de Coubertin («
l’important, c’est de participer ») résume toujours – et encore (oserai-je dire :wink: ) – l’éthique censée fédérer les sportifs, du simple pratiquant occasionnel jusqu’à l’athlète de (très) haut niveau.
C’est dire comme l’amateurisme (au sens propre du terme) reposant sur les principes et valeurs des associations, du bénévolat, de la fraternisation, de l’éducation et de l’intégration demeure encore profondément encré dans le monde sportif actuel – à tous les niveaux…
Ce constat est tellement vrai en France, que de nombreux sociologues et économistes du sport affirment que la question de savoir si l’activité physique et sportive de (très) haut niveau doit être, pleinement, perçue comme une activité économique «
comme les autres » (fondement du professionnalisme) ou, partiellement, rester une pratique désintéressée (fondement de l’amateurisme) n’a jamais été réellement tranchée ni par le législateur ni par les acteurs du monde sportif.
Ainsi, chaque discipline intègre la professionnalisation «
à sa sauce » – ou au grès des exigences des instances internationales (comme pour le Rugby par exemple) – avec lot de fantasmes, craintes, échecs mais (aussi) réussites que cette professionnalisation peut engendrer.
Le hockey n'échappe à la règle... Il a fait de la professionalisation «
à sa sauce » : maintenant cette sauce est-elle bonne ou mauvaise
En tous cas, elle n'est pas à ton goût (ni au miens d'ailleurs :wink: ).