Oh, il y a tout un tas de raisons possibles (je précise que je ne parle pas des DNA ou de Vosges Matin particulier, mais de la PQR en général) :PhilippeRH a écrit :Question naïve : quelle utilité pour la PQR (DNA, VM) de prendre deux places ? Un journaliste c'est pas assez pour couvrir le match ?
- un rédacteur pour l'article du journal et un rédacteur pour le web (notamment en cas de live éventuel) : bien souvent, avec les horaires de bouclage qui sont assez tendus, le rédacteur "print" écrit son papier au fur et à mesure du match. En direct, donc. Pas facile de doubler dans ces conditions avec un live web.
- un rédacteur pour le journal A et un rédacteur pour le journal B : prenons là un exemple pratique (un peu extrême, je te l'accorde). Disons un Strasbourg - Angers. Ouest France peut décider de ne pas faire le déplacement. Dans ce cas, ils commandent une pige aux DNA, mais en précisant qu'ils veulent un papier anglé sur Angers (donc pas un cop/col du papier des DNA). Le Courrier de l'Ouest, aussi, commande une pige. En précisant, là aussi, qu'ils veulent un papier anglé sur Angers. Et en plus différent de celui envoyé à Ouest France. Là, si les DNA n'envoient qu'un journaliste pour rédiger 3 papiers différents qui doivent tous être partis avant 22h45, à mon avis, ça ne passe pas. A deux, t'assures un peu plus tes arrières.
- cela peut aussi dépendre de la couverture du match et du volume de travail à fournir dans un laps de temps donné. Tu peux n'avoir qu'un résumé. Mais tu peux aussi ajouter la fiche technique, des déclarations, un papier sur un nouveau joueur, une colonne d'échos, une analyse technique, une analyse joueur par joueur, un focus sur un joueur particulier... Tu ajoutes, tu ajoutes, hop tu fais une double page, mais l'heure de bouclage ne recule jamais. A un, tu ne passes pas. A deux, oui.
- Et le photographe, t'y penses au photographe ? Lui aussi il a besoin d'une prise pour son ordi, d'un peu de place pour traiter et envoyer ses photos.
J'ai même déjà vu des confrères (certes, pas au hockey), se pointer à 3. Et un quatrième n'aurait pas été de trop.