COUVERTURE a écrit :par ailleurs sa maladie est prouvée
Fort bien. Il lui suffisait donc, à son arrivée en France, de demander une AUT, pour autorisation à usage thérapeutique. La procédure d'obtention, qui n'est que de 30 jours, est très clairement expliquée sur le site Internet de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Et hop, son cas aurait été classé sans suite et l'affaire réglée en 10 minutes.
COUVERTURE a écrit :sur la boite aucune interdiction ou mention n est indiquée
La mention "risque de contrôle antidopage positif" n'est quasiment jamais indiqué et absolument pas obligatoire sur les boîtes de médicament. Là tu vois, j'ai un gros rhume et je me soigne avec du Rhinadvil, médicament conseillé par mon pharmacien et délivré sans ordonnance. Rien n'est indiqué sur la boîte. Il n'empêche qu'il contient du chlorhydrate de pseudoéphédrine et qu'avec ça, je suis bon pour une suspension. C'est sur la notice d'utilisation que la mention doit être précisée. Encore faut il prendre le temps de la lire.
COUVERTURE a écrit :aux états unis ce medicament n est pas sur la liste des produits interdits.
Aux États-Unis, il n'est pas non plus interdit de porter une arme à feu dans la rue. Ce n'est pas une raison pour le faire en France. Pardon, c'est un argument un peu facile. Mais "nul n'est censé ignorer la loi."
COUVERTURE a écrit :voilà tous les arguments recus et validés par la commission de dopage, qui n est pas la fédé, indépndante car elle concerne tous les sports.
De quelle commission parles-tu ?
Certes, en France, les contrôles antidopage sont effectués par l'AFLD, effectivement indépendante. Mais tout le travail de sanction appartient aux fédérations sportives (c'est qui n'est pas sans poser quelques soucis, notamment dans les disciplines où les sportifs reçoivent des aides fédérales). L'AFLD contrôle et envoie les échantillons dans des laboratoires labellisés. Mais elle ne statue pas sur les résultats.
La commission qui a suspendu Carter pour 8 mois dépend bel et bien de la FFHG. A ma connaissance, il n'existe en France aucune commission indépendante chargée de statuer sur les cas positifs (comme c'est le cas aux États-Unis avec l'USADA, encore que cette dernière n'intervient pas non plus dans tous les cas). En tout cas pas en première instance.