Combien d'années de galère Loule ?.... 15 saisons pour retrouver un statut d’éligible à la L1 il me semble.loule a écrit :Ils joueront en ligue 2 la saison prochaine.lanarre a écrit :Je crois que ça a commencé avec les cas de Strasbourg (club qui a du mal a remonter la pente)
Avec un budget situé largement dans le premier tiers.
Pas trop mal, non?
Pour une grande métropôle comme Strasbourg, c'est un peu long. :roll:
C'est bien là où - comme je le dis - on voit la limite du modèle économique sportif français.tempest a écrit :Le cas du hockey est plus flagrant parce qu'il n'y a pas de revenus TV, ni de droits de transferts sur les joueurs. Donc quand cela va mal, il n'y a pas de "roue de secours" .....
Exception fait des 4 ou 5 disciplines majeures en France disposant d'une exposition médiatique suffisante, la plupart des clubs sportifs français à très haut niveau sont (à quelques exceptions près) dépendant d'un financement publique de moins en moins importants (la crise de 2007 étant passé par là et l'Etat français ayant transféré aux Collectivité Territoriales la gestion de certaines prestations sociales aux début des années 2010).
Tu remarqueras une chose assez commune à tous les clubs cités : ce sont des villes qui pour l'essentielles sont dans des bassins économiques "mineurs" sans grosses sociétés privées susceptibles d'apporter des mannes financières.Mais quand même en 2016 (en première instance) :
Football :
Bastia (Relégué en première instance et finalement repêché suite à la vente de joueurs !!!)
Evian (Ligue2 --> National --> CFA)
Colmar (National --> DH)
Luçon (National --> Dépot de bilan et arrêt) (Faisant suite les années précédentes à la disparition de Carquefou et Saint-Privé)
Moulins (National --> Dépot de bilan et arrêt)
Montceau (CFA --> CF2)
A noter 3 clubs de National sur 18 qui disparaissent la même année !!!
Rugby :
en ProD2, Narbonne, Biarritz et Bourgoin étaient relégué en première instance .... (Bourgoin sauvé avec l'intervention de la politique du coin, cela veut tout dire de l'état d'esprit actuel existant encore dans le sport professionnel )
En fédérale 1 , Lille, Chalons et un troisième dont je ne me souviens pas le nom n'ont pas fini la saison !!!
Handball Féminin :
2 clubs sur 10 dans la ligue féminine n'ont pas fini la saison !!!!
etc, etc, etc, .......
On en revient toujours à la même chose : des clubs qui pour l'essentiel sont financés par des subventions publiques sont malheureusement dépendant de l'état de santé financières des Collectivités Territoriales. Or actuellement, elle ne vont pas bien financièrement et ne peuvent donc pas soutenir les clubs.
J'en parlai déjà il y a 15 ans (quand certains spécialistes du management et de l'économie du sport le disait déjà au milieu des années 90) mais je suis persuadé que d'ici 2025, nous irons dans la plupart des disciplines collectives vers une polarisation du sport de haut niveau dans les grandes métropoles françaises.
Le nivellement se fera par la capacité budgétaire à pouvoir (ou non) tenir son rang dans les championnats les plus élevés. Il y aura des maillages de clubs "locaux" qui serviront de réservoir à des pôles "régionaux" qui seront eux-mêmes en soutien d'un, deux ou trois gros clubs professionnels "régionaux" et principalement financés par des acteurs privés.