LHC:Ohlas m'a tuer a écrit : ↑13 août 2019, 22:07
Bizarrement nos convictions se rapprochent un peu : la différence avec le calendrier initial c'est que justement les délais pouvaient, au départ, sembler lointains et que en plus (et je l'ai appris sur ce forum même) des dérogations ont été demandées (par les clubs) et obtenues (par la FFHG). Alors que maintenant les délais sont plus stricts (assistant coach, manager général) et pas forcément lointains (respect des pôles loisirs en 2021, CDI pour presque tout l'effectif dans 4 ans etc...) donc pour un club qui monte sans déjà avoir connu la SLM récemment, c'est très difficile de mener tous les projets de front qu'elle que soit la direction en place. Mais ce n'est que mon avis
En aucun cas nos conviction se rapprochent sur ce sujet !
Un club qui monte demain sait déjà à quoi s'en tenir aujourd'hui : il doit déjà préparer sa monter via une structuration progressive de son club pour être au plus prêt du CDC arrivé en LM.
Si des acteurs se disent surpris des exigences de la LM lorsqu'ils y montent sportivement... alors c'est que structurellement leur club n'est pas taillé pour être en LM et en tout état cause, ils n'auraient pas du sportivement parlant chercher à monter en LM.
Et ça tout le monde le sait depuis au moins 2006 (création de la FFHG) si ce n'est 2001 (Etats Généraux de Grenoble où toutes les orientations de la professionnalisation ont été pensée par les dirigeants et joueurs).
Donc non : les délais ne sont pas plus strict aujourd'hui qu'hier...
Les délais considèrent juste que les mesures ont déjà (en théorie) étaient prises.
Ca fait bientôt 20 ans qu'on pointe du doigt que notre "élite" ne peut pas rester semie-pro (dans le meilleur des cas) ou amateur (dans la plupart des cas). On le dit, on l'écrit... mais concrètement dans les faits, il y a toujours des dirigeants qui ne veulent pas sortir des canevas de la fin des année 90 début des années 2000.
On fait passer le sportif avant tout...et bien souvent pour jouer à la grenouille que veut devenir plus grosse que le boeuf (rouennais ou grenoblois) !
Et parfois, en plus d'ambitions sportives non raisonnables, nous avons des "
génies" qui nous pondent des projets financiers ou des méthodes de gestion "
avant-gardistes" censées construire des club pérennes... et qui plombent le tout en 1, 2 3 ou 4 saisons (bien souvent après un titre chèrement acquis) en laissant soit des ardoises fiscales (problèmes URSSAF) soit des usines à gaz financières ingérables/irrécupérables.
Bref... ça fait 33 ans que je suis le hockey français... Et 33 ans que j'ai l'impression de revivre la même histoire arrivé à l'été.
Le hockey français c'est un peu comme un film avec Bill Murray... sauf qu'au lieu de se passer sur une journée, c'est sur un été que ça tourne en boucle.