Pour les plus courageux, voici le texte de loi qui s'appliquait du 12 mars au 15 septembre 2020 concernant la résolution des contrats de vente de titres d'accès à une ou plusieurs manifestations sportives (article 1er) :
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/ ... 0EFMrfFwiD
Je ne sais pas si la mesure a depuis été reproduite compte tenu des mesures prises sur l'IdF et les 8 métropôles (bientôt 11, Tours, Angers et Clermont étant partie pour les rejoindre).
Dans le cas contraire, c'est donc la loi générale qui s'applique. De fait, en théorie, un abonné à le droit de refuser l'augmentation si aucune clause de révision n'est prévue au contrat d'abonnement (car celle une clause de révision autorise le gestionnaire/organisateur de manifestations sportives à modifier unilatéralement le prix d'un abonnement).
Après, le club peut argumenter du cas de force majeure (rarement retenue par la justice... mais dans le cas présent, difficilement réfutable compte tenu de l'état d'urgence sanitaire) pour justifier de la révision unilatérale du tarif. Dans ce cas précis, un abonné peut mettre un terme à son abonnement (code civil) et demander le remboursement des sommes indûment perçues par le club (correspondant aux manifestations réglées et qui ne seront pas "consommées").
Voilà... Donc rien de scandaleux dans ce que propose Reboh (au regard de la situation sanitaire) surtout si les abonnés acceptent de le suivre.