Pour intéresser les médias, il faut avoir un championnat atractif et stable (ça je l'ai toujours dit depuis 4 ans). Mais être crédible c'est aussi proposer une discipline de qualité dans des conditions acceptables.Leire a écrit :Au final, je pense que la meilleure façon pour que le hockey cesse de passer après tout le monde dans le classement des priorités sportives des élus est d'abord d'acquérir un minimum de crédibilité en proposant un championnat équilibré et intéressant avec des clubs stables financièrement.
Quand on aura cela, on pourra peut-être vendre un peu mieux notre beau sport aux média et par la suite on pourra éventuellement se permettre de rehausser nos critères d'exigence vis à vis des élus avec moins de risques de causer des dommages aux clubs. En attendant, je pense qu'il faut laisser l'initiative aux clubs pour faire pression sur les collectivités locales...même s'il est vrai que la tâche est plus difficile dans les villes où il y a de la concurrence en matière de sport.
Réflexions d'un habitant d'une "ville de hockey"...
Or nous savons tous que c'est là un des gros problèmes du Hockey : combien d'enceintes peuvent réellement accueillir correctement un événement d'importance (comme une finale de Coupe de France) ? Combien d'enceinte peuvent correctement permettre de gérer toute une logistique médiatique relative à un grand évenement (TV, Radios, salle de presse à peu près digne de ce nom, ect...) sans trop emputer la capacité des gradins ?... :?
Le chantier des infrastructures doit débuter dès maintenant
Certes il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs et rester dans le domaine du possible... Une Ligue Magnus qu'avec des patinoires d'au minimum 3000 places serait une pure utopie dans l'état actuel des choses. Mais faire en sorte que des amménagements (aussi "simplistes" soient-ils) soient réalisés pour que la qualité et le confort des patinoires soient un peu meilleures, c'est quelque chose d'envisgeable à court terme.
Quand je vois que dans certaines villes où le Hockey est devenu par la force des choses une institution (présence de résultats, absence de concurrence interdisciplinaires...), la rénovation des infrastructures se fait bien souvent sur des coups de têtes, parce que ça chante soudainement à un élu... Je me dis que sans cadre fédéral, le Hockey risque de continuer à souffrir d'un déficit d'infrastructure.
Par exemple, la réfection de l'Ile Lacroix au début dans les années 90 illustre parfaitement ce propos : l'antre actuel des Dragons a été décidée par Lecanuet dans l'euphorie des vestaires entre deux coupes de champagne un soir de titre... Comme l'ancien maire de Rouen était un homme de parole, le projet a pu voir le jour.
Mais si aujourd'hui le club veut aggrandir la patinoire ou en construire une nouvelle, il faut qu'il se débrouille par lui-même... Ou attende une nouvelle "inspiration" municipale... :lol:
Voilà... Le Hockey est actuellement (et malheureusement) une discipline hyper dépendante du bon vouloir des collectivités. Et le fait qu'il n'y ait aucune forme de directive fédérale qui impose aux clubs quelques "minimas" autorise toujours plus les collectivités à escamoter les dossiers relatifs au Hockey su glace (vie et financement d'un club, formation des jeunes, entretien des infrastructures...) face aux dossiers des autres disciplines (dont les fédérations mettent en place de plus en plus de critères de sélections).
Réflexions d'un habitant d'une autre "ville de hockey"... :wink:
PS : sans compter que derrière l'aspect infrastructurel, se cache aussi le dossier de la formation des jeunes. Pas de patinoire digne de ce nom dit peu ou pas d'heures de glace pour que le club puisse former dans de bonnes conditions...
Et quand je vois le travail effectué à Gap autours des jeunes, je me dis qu'avec une patinoire et des infrastructures (centre de formation) digne de ce nom, les Rapaces auraient sûrement les moyens de développer d'autres ambitions sportives à moyen ou long termes (ce à tous les niveaux)... :wink: