bien sûr lanarre, il y a plusieurs paramètreslanarre a écrit : ↑05 nov. 2020, 17:21Heu Arnaud : Gilles Pialoux "l'alarmiste" est quand même dans le déni de la réalité socio-économique.Arnaud76 a écrit : ↑05 nov. 2020, 10:33 https://www.franceinter.fr/societe/le-c ... -consterne
Il s'agit donc d' "expliquer aux Français qu’on est parti de plus haut qu’au premier confinement", poursuit-il : "En hospitalisation, au premier confinement, il y avait 2 972 malades. Quand on a reconfiné, il y en avait 21 000." Gilles Pialoux souligne aussi la situation alarmante dans les services de réanimation : "En réanimation, au premier confinement, on était à 771 malades. Là, on est reconfiné à 3 147 malades dans les réanimations."
Le chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon résume : "On est parti de plus loin, avec des mesures sur le terrain apparaissant beaucoup plus light et moins appliquées". Et conclut : "On n’y arrivera pas comme ça."
j'ai peur qu'il n'ait que trop raison
Etrangement on n'entend plus tellement les "rassuristes", tous ceux qui ont préféré ne pas regarder les choses en face.
Je ne sais pas si tu t'en rends compte ?!
Pas plus tard qu'en fin de matinée, je l'ai entendu dire que les effets socio-économiques néfastes d'un confinement strict n'étaient pas si graves que ça : l'économie allait repartir aussitôt que la maladie serait contrôlée...
Heureusement qu'il y avait un économiste en face pour lui dire que ce n'était pas si simple et si magique que çà la socio-économie. Qu'il ne faut pas perdre de vue que sur le million de personnes déjà tombées dans la pauvreté et la précarité en France, la moitiée ne retrouvera pas une situation "acceptable" avant (au mieux) 2023, dans l'hypothèse d'une pandémie se terminant à l'été 2021. Et d'insister qu'il faudra au moins 4 ou 5 trimestres consécutifs de relance économique pour recréer la masse d'emplois détruits en 2020... Hypothèse plus qu'hasardeuse eu regard des 2 dernières décennies.
Et il ne faut jamais oublier que la pauvreté et la précarité ne sont pas sans poser des problèmes sanitaires et psychologiques : la misère tue (et peut tuer tout autant si ce n'est plus que la Covid-19).
Bref... On est sur une ligne de crête... Avant de mettre le sanitaire au-dessus de tout, il faut être certains des gains mais aussi des coûts sociétaux : attention au retour de bâton si les dégâts socio-économiques sont trop importants (et je parle bien au niveau des individus... pas des entreprises). En général - et la nature humaine étant ce qu'elle est, quand quelqu'un n'a plus rien à perdre...
mais voilà..
https://www.facebook.com/22200843782311 ... 6041778616
donc la réalité socio économique, au moment où tu peux plus prendre en charge les patients, et c'est ce qui risque fortement d'arriver, c'est moins la priorité.
et la maladie elle-même a un fort impact socio-économique
un point de vue très intéressant, justement d'un économiste
https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html
il dit bien que les pouvoirs publics (et in fine la population) n'ont pas assez pris en considération le passage du R0 au-dessus de 1 durant l'été.
la solution, en attendant le vaccin, c'est d'intervenir bien en amont, en surveillant ce taux et prendre des mesures drastiques et rapides (fermetures bars et restos, empêcher les grands rassemblements,... tout ce qui est efficace pour faire chuter le R0) si on veut éviter que le virus ne circule ensuite trop, à des niveaux qui obligent à des reconfinements qui seront de moins en moins acceptés et respectés.