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GAMYO 2017/2018

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Arnaud76
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Pachoula a écrit : 03 mai 2018, 09:39
Arnaud76 a écrit : 03 mai 2018, 09:36
Pachoula a écrit : 03 mai 2018, 09:30

Juste par curiosité, combien gagne le club vainqueur du championnat de France?
Aux alentours de 0 €.
la coupe Magnus vaut plus que ca quand meme! :lol:
Rouen a un abonnement, c'est moins cher :lol:


nimb
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lanarre a écrit : 02 mai 2018, 23:13
nimb a écrit : 02 mai 2018, 22:30Par contre, cette succession d'affaires (en en attendant d'autres au cours de l'été? :cry: ) ne sent pas bon pour les décideurs de la fédé.
Ont-ils vu trop haut, ou sous-estimé l'étendue du malaise?
Nimb,

Le cahier des charges imposé par la FFHG est une version "allégée" du cahier des charges proposé en 2004 par le Collectif Hockey à la suite des travaux menés dans le cadre Etats Généraux en 2001.

Et il faut savoir que les ambitions de 2001 étaient plus élevées que celle de 2004 (qui sont elles mêmes plus élevées que le cahier des charges finalement retenu par la FFHG).

Par ailleurs, ce que tente de mettre péniblement en place le hockey sur glace français depuis 2 saisons, c'est une "marche" franchie par le basket (en 2002), le hand (milieu des 2000) et le volley (début des travaux en 1999 avec la création de LNV).

Je pense donc qu'à la FFHG, on a sous-estimé l'étendue... de l'incapacité notoire d'un certains nombre de présidents de club à faire tourner correctement leur boutique.

Passer en SASP n'est pas le problème en soit :!:

Ce sont les bidouilles, les montages foireux de "solidarité financière" entre SASP et association "mère", l'absence de prise en compte des charges nouvelles induites par le passage en SASP, ... qui sont à l'origine de tout.

Trop de présidents de clubs ont cru qu'il "suffisait" de changer la forme juridique sans remettre en cause le fonctionnement de fond.

Après, dans le cas spécifique du Gamyo, même si le DAF est un ex prof de SVT reconverti, on pouvait penser que Romain Casolari avait la fibre "entrepreneuriale" du fait de son CV et qu'il allait structurer la boutique.

On constate juste qu'il rejoindra la longue liste de présidents qui "marqueront l'histoire" du hockey sur glace français de part le méthode de gestion "originale".
Pas mal ton argumentaire.
De mon côté, je préciserai ma pensée en m'inspirant d'une partie de la tienne.
Je pense que la fédé a surestimé la capacité entrepreneuriale des clubs (et donc sous-estimé les difficultés rencontrées pour se mettre en conformité par rapport aux objectifs... certes énoncés et connus depuis longtemps).
Les dirigeants de club ne sont sans doute pas des pieds nickelés dans l'âme.... par contre, faute de solutions durablement pérennes et présentes dans leur environnement, ils sont conduits fréquemment à utiliser des méthodes bricolées, comme quand ils étaient encore en "simple"asso.... pas par vice, mais faute de mieux, on en revient toujours au même.
Là où par contre je persiste, c'est que je suis persuadé que le cas Epinal risque de masquer la forêt malade de cet intersaison, un peu comme Dijon avait masqué celui de la saison dernière, et que virer le cas Epinal ne résoudra pas celui des copains à peine plus vifs.
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Pourquoi les présidents de club changeraient-ils?
Vu le peu de risques encourus, autant continuer comme en 40...
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nimb a écrit : 03 mai 2018, 22:36Les dirigeants de club ne sont sans doute pas des pieds nickelés dans l'âme.... par contre, faute de solutions durablement pérennes et présentes dans leur environnement, ils sont conduits fréquemment à utiliser des méthodes bricolées, comme quand ils étaient encore en "simple"asso.... pas par vice, mais faute de mieux, on en revient toujours au même.
Pour moi, le problème, c'est que nous avons des présidents de clubs qui pour un certain nombre sont plus des "politiciens" que des "entrepreneurs".

Prendre la tête d'un club a, pour certains, une fonction de "tremplin local" : on n'a pas réussi à prendre la Mairie ou à intégrer l'équipe municipale en place, à prendre la tête de la Chambre de Commerce locale, ... mais on veut socialement briller sur la scène locale ! Vite trouvons un club pour y faire du "bling bling" et attirer le "gratin local" dans les gradins :!:

Après, jusque dans les années 90, le choix était large pour ces présidents "intéressés" : hand, volley, basket, hockey, rugby (jusqu'au 2ème échelon national), ... voir football dans les hautes divisions régionales/basses divisions nationales (à Rouen, nous avons donné dans le style "politicards" à la tête du FCR).

A partir de la fin des années 90/début des années 2000, entre la super professionnalisation du foot/rugby et les réformes menées dans la plupart des sports collectifs, le choix s'est restreint aux sports plus "confidentiels" (et moins bien structurés) comme le hockey sur glace.
Là où par contre je persiste, c'est que je suis persuadé que le cas Epinal risque de masquer la forêt malade de cet intersaison, un peu comme Dijon avait masqué celui de la saison dernière, et que virer le cas Epinal ne résoudra pas celui des copains à peine plus vifs.
Je pense que beaucoup de clubs étaient "border line" sous la forme juridique associative : la passage en SASP a mis en évidence les limites financières de ces clubs.

Et là où ça passait encore et toujours dans le cadre associatif parce que les Collectivités Locales pouvaient faire des rallonges en fin d'exercice et, fiscalement, la forme juridique permettait d'éviter certain écueils, ça ne passe plus dans le cadre de la SASP.

J'étais alarmiste avant la "grande bascule" : ce n'était pas pour rien :!:

Je l'ai annoncé que la période 2016-2019 allait être très compliquée pour un certain de nombre de clubs tant l'impréparation aux exigences de la gestion d'une société commerciale était flagrante.

Rétrospectivement parlant, j'applaudis le choix des dirigeants de Villard de prendre la décision de quitter la LM bien avant cette "grande bascule" se rendant compte que de toute façon le club n'y survivrait pas vu sa structuration. Ils avaient été lucides sur leurs faiblesses et difficultés.
loule a écrit : 03 mai 2018, 22:50 Pourquoi les présidents de club changeraient-ils?
Vu le peu de risques encourus, autant continuer comme en 40...


Mener à la faillite une association pouvait paraître peu risqué...
Mener à la faillite une entreprise est juridiquement plus dangereux déjà :!:

Au-delà de ça, on voit bien que certains clubs situés dans les étages inférieurs à la SLM montent en puissance.
Donc tôt ou tard, la FFHG pourra commencer à jouer sur la pérennité des projets pour faire le "ménage".

D'ailleurs, je tiens à remarquer que sur les 4 ou 5 dernières saisons, il me semble que l'ex-pensionnaire de D1 c'est toujours maintenu sportivement et financièrement parlant en SLM. Ce sont plutôt des clubs établis en SLM depuis au moins une dizaine d'années qui "pètent" sportivement et/ou financièrement.
Amicalement
B. Lanarre

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lanarre a écrit : 04 mai 2018, 00:11 [...]
D'ailleurs, je tiens à remarquer que sur les 4 ou 5 dernières saisons, il me semble que l'ex-pensionnaire de D1 c'est toujours maintenu sportivement et financièrement parlant en SLM. Ce sont plutôt des clubs établis en SLM depuis au moins une dizaine d'années qui "pètent" sportivement et/ou financièrement.
Complètement d'accord avec ton argumentaire.
Juste une petite inexactitude sur la fin, Lyon était relégué sportivement en D1 il y a deux ans. Ils ont tellement redressé la barre depuis qu'on a tendance à oublier que leurs deux premières années en Magnus ont été difficiles.
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Lame Aesir a écrit : 04 mai 2018, 10:22
lanarre a écrit : 04 mai 2018, 00:11 [...]
D'ailleurs, je tiens à remarquer que sur les 4 ou 5 dernières saisons, il me semble que l'ex-pensionnaire de D1 c'est toujours maintenu sportivement et financièrement parlant en SLM. Ce sont plutôt des clubs établis en SLM depuis au moins une dizaine d'années qui "pètent" sportivement et/ou financièrement.
Complètement d'accord avec ton argumentaire.
Juste une petite inexactitude sur la fin, Lyon était relégué sportivement en D1 il y a deux ans. Ils ont tellement redressé la barre depuis qu'on a tendance à oublier que leurs deux premières années en Magnus ont été difficiles.
mais Lyon c'etait maintenu sportivement en montant en LM. Ils avaient remporté le barrage face à Caen 4-0 en ayant terminé à un point du maintien direct. C'était le 1er promu depuis longtemps à se maintenir.
Après, oui, la saison d'après a été une cata, surtout en PM (ou Bordeaux, promu, a briller et ne serait pas allé si il n'y avait pas la réforme)

et ensuite, Nice puis Mulhouse ont assuré sportivement le maintien.
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Effectivement la descente n'était pas l'année de la montée. Et surtout elle était dû à des erreurs de la direction de l'équipe.
Dès la fin de la première saison, ça se voyait que tactiquement l'entraineur était à la rue.
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Lame Aesir a écrit : 04 mai 2018, 16:49 Effectivement la descente n'était pas l'année de la montée. Et surtout elle était dû à des erreurs de la direction de l'équipe.
Dès la fin de la première saison, ça se voyait que tactiquement l'entraineur était à la rue.
c'est sur.
la 1ère erreur a été de garde Dusseau (déjà, c'etait limit qu'il fasse la 1ere année de Magnus mais soit)
ensuite, on perd le capitaine (Sivic) sur blessure à la 1ère journée (à la télé face à... Epinal)
et la 2eme erreur est soit d'avoir attendu trop longtemps pour changer d'entraineur mais surtout les impayés (tiens tiens, on y revient)
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lanarre a écrit : 04 mai 2018, 00:11
nimb a écrit : 03 mai 2018, 22:36Les dirigeants de club ne sont sans doute pas des pieds nickelés dans l'âme.... par contre, faute de solutions durablement pérennes et présentes dans leur environnement, ils sont conduits fréquemment à utiliser des méthodes bricolées, comme quand ils étaient encore en "simple"asso.... pas par vice, mais faute de mieux, on en revient toujours au même.
Pour moi, le problème, c'est que nous avons des présidents de clubs qui pour un certain nombre sont plus des "politiciens" que des "entrepreneurs".

Prendre la tête d'un club a, pour certains, une fonction de "tremplin local" : on n'a pas réussi à prendre la Mairie ou à intégrer l'équipe municipale en place, à prendre la tête de la Chambre de Commerce locale, ... mais on veut socialement briller sur la scène locale ! Vite trouvons un club pour y faire du "bling bling" et attirer le "gratin local" dans les gradins :!:

Après, jusque dans les années 90, le choix était large pour ces présidents "intéressés" : hand, volley, basket, hockey, rugby (jusqu'au 2ème échelon national), ... voir football dans les hautes divisions régionales/basses divisions nationales (à Rouen, nous avons donné dans le style "politicards" à la tête du FCR).

A partir de la fin des années 90/début des années 2000, entre la super professionnalisation du foot/rugby et les réformes menées dans la plupart des sports collectifs, le choix s'est restreint aux sports plus "confidentiels" (et moins bien structurés) comme le hockey sur glace.
Là où par contre je persiste, c'est que je suis persuadé que le cas Epinal risque de masquer la forêt malade de cet intersaison, un peu comme Dijon avait masqué celui de la saison dernière, et que virer le cas Epinal ne résoudra pas celui des copains à peine plus vifs.
Je pense que beaucoup de clubs étaient "border line" sous la forme juridique associative : la passage en SASP a mis en évidence les limites financières de ces clubs.

Et là où ça passait encore et toujours dans le cadre associatif parce que les Collectivités Locales pouvaient faire des rallonges en fin d'exercice et, fiscalement, la forme juridique permettait d'éviter certain écueils, ça ne passe plus dans le cadre de la SASP.

J'étais alarmiste avant la "grande bascule" : ce n'était pas pour rien :!:

Je l'ai annoncé que la période 2016-2019 allait être très compliquée pour un certain de nombre de clubs tant l'impréparation aux exigences de la gestion d'une société commerciale était flagrante.

Rétrospectivement parlant, j'applaudis le choix des dirigeants de Villard de prendre la décision de quitter la LM bien avant cette "grande bascule" se rendant compte que de toute façon le club n'y survivrait pas vu sa structuration. Ils avaient été lucides sur leurs faiblesses et difficultés.
loule a écrit : 03 mai 2018, 22:50 Pourquoi les présidents de club changeraient-ils?
Vu le peu de risques encourus, autant continuer comme en 40...


Mener à la faillite une association pouvait paraître peu risqué...
Mener à la faillite une entreprise est juridiquement plus dangereux déjà :!:

Au-delà de ça, on voit bien que certains clubs situés dans les étages inférieurs à la SLM montent en puissance.
Donc tôt ou tard, la FFHG pourra commencer à jouer sur la pérennité des projets pour faire le "ménage".

D'ailleurs, je tiens à remarquer que sur les 4 ou 5 dernières saisons, il me semble que l'ex-pensionnaire de D1 c'est toujours maintenu sportivement et financièrement parlant en SLM. Ce sont plutôt des clubs établis en SLM depuis au moins une dizaine d'années qui "pètent" sportivement et/ou financièrement.
Mouais
En LM encore, je serai plutôt d'accord vu qu'hormis Rouen, je n'ai pas l'impression que ce soit tout le temps serein dans les bureaux, chez les autres.
Par contre, les monteurs en puissance de D1.... si je prends les haut placés de cette année : pas Briançon, pas Brest, pas Neuilly, pas Tours, pas Nantes.... Anglet à voir, tout comme Mulhouse pour l'année dernière (club que je souhaite stable sur la durée).
BREF, il y a certes l'exemple Lyon (et encore, il y a 2 ans, çà glosait, à Charlemagne au niveau stratégie de club) que j'aurai tendance à prendre comme l'exception, qui doit confirmer d'ailleurs.
Pour le reste, et notamment la pérennité des projets, tu auras beaucoup de mal à me convaincre du bien fondé de ces accessions sur dossier, ne serait-ce que parce que rien ne dit que ce seront des dossiers mieux étayés sur la durée que celui du Gamyo (et d'ailleurs, qui, il y a 3 ans, a remis en cause/évoqué un quelconque mirage spinalien? Personne).
Pourquoi ne pas péter moins haut, afin que plus d'acteurs soient dans de meilleures conditions pour suivre le rythme?
tempest
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nimb a écrit : 04 mai 2018, 23:26
lanarre a écrit : 04 mai 2018, 00:11
nimb a écrit : 03 mai 2018, 22:36Les dirigeants de club ne sont sans doute pas des pieds nickelés dans l'âme.... par contre, faute de solutions durablement pérennes et présentes dans leur environnement, ils sont conduits fréquemment à utiliser des méthodes bricolées, comme quand ils étaient encore en "simple"asso.... pas par vice, mais faute de mieux, on en revient toujours au même.
Pour moi, le problème, c'est que nous avons des présidents de clubs qui pour un certain nombre sont plus des "politiciens" que des "entrepreneurs".

Prendre la tête d'un club a, pour certains, une fonction de "tremplin local" : on n'a pas réussi à prendre la Mairie ou à intégrer l'équipe municipale en place, à prendre la tête de la Chambre de Commerce locale, ... mais on veut socialement briller sur la scène locale ! Vite trouvons un club pour y faire du "bling bling" et attirer le "gratin local" dans les gradins :!:

Après, jusque dans les années 90, le choix était large pour ces présidents "intéressés" : hand, volley, basket, hockey, rugby (jusqu'au 2ème échelon national), ... voir football dans les hautes divisions régionales/basses divisions nationales (à Rouen, nous avons donné dans le style "politicards" à la tête du FCR).

A partir de la fin des années 90/début des années 2000, entre la super professionnalisation du foot/rugby et les réformes menées dans la plupart des sports collectifs, le choix s'est restreint aux sports plus "confidentiels" (et moins bien structurés) comme le hockey sur glace.
Là où par contre je persiste, c'est que je suis persuadé que le cas Epinal risque de masquer la forêt malade de cet intersaison, un peu comme Dijon avait masqué celui de la saison dernière, et que virer le cas Epinal ne résoudra pas celui des copains à peine plus vifs.
Je pense que beaucoup de clubs étaient "border line" sous la forme juridique associative : la passage en SASP a mis en évidence les limites financières de ces clubs.

Et là où ça passait encore et toujours dans le cadre associatif parce que les Collectivités Locales pouvaient faire des rallonges en fin d'exercice et, fiscalement, la forme juridique permettait d'éviter certain écueils, ça ne passe plus dans le cadre de la SASP.

J'étais alarmiste avant la "grande bascule" : ce n'était pas pour rien :!:

Je l'ai annoncé que la période 2016-2019 allait être très compliquée pour un certain de nombre de clubs tant l'impréparation aux exigences de la gestion d'une société commerciale était flagrante.

Rétrospectivement parlant, j'applaudis le choix des dirigeants de Villard de prendre la décision de quitter la LM bien avant cette "grande bascule" se rendant compte que de toute façon le club n'y survivrait pas vu sa structuration. Ils avaient été lucides sur leurs faiblesses et difficultés.
loule a écrit : 03 mai 2018, 22:50 Pourquoi les présidents de club changeraient-ils?
Vu le peu de risques encourus, autant continuer comme en 40...


Mener à la faillite une association pouvait paraître peu risqué...
Mener à la faillite une entreprise est juridiquement plus dangereux déjà :!:

Au-delà de ça, on voit bien que certains clubs situés dans les étages inférieurs à la SLM montent en puissance.
Donc tôt ou tard, la FFHG pourra commencer à jouer sur la pérennité des projets pour faire le "ménage".

D'ailleurs, je tiens à remarquer que sur les 4 ou 5 dernières saisons, il me semble que l'ex-pensionnaire de D1 c'est toujours maintenu sportivement et financièrement parlant en SLM. Ce sont plutôt des clubs établis en SLM depuis au moins une dizaine d'années qui "pètent" sportivement et/ou financièrement.
Mouais
En LM encore, je serai plutôt d'accord vu qu'hormis Rouen, je n'ai pas l'impression que ce soit tout le temps serein dans les bureaux, chez les autres.
Par contre, les monteurs en puissance de D1.... si je prends les haut placés de cette année : pas Briançon, pas Brest, pas Neuilly, pas Tours, pas Nantes.... Anglet à voir, tout comme Mulhouse pour l'année dernière (club que je souhaite stable sur la durée).
BREF, il y a certes l'exemple Lyon (et encore, il y a 2 ans, çà glosait, à Charlemagne au niveau stratégie de club) que j'aurai tendance à prendre comme l'exception, qui doit confirmer d'ailleurs.
Pour le reste, et notamment la pérennité des projets, tu auras beaucoup de mal à me convaincre du bien fondé de ces accessions sur dossier, ne serait-ce que parce que rien ne dit que ce seront des dossiers mieux étayés sur la durée que celui du Gamyo (et d'ailleurs, qui, il y a 3 ans, a remis en cause/évoqué un quelconque mirage spinalien? Personne).
Pourquoi ne pas péter moins haut, afin que plus d'acteurs soient dans de meilleures conditions pour suivre le rythme?
On ne parle pas d'accession sur dossier mais de progression sportive avec des infrastructures de niveau SLM. Les noms sont maintenant connus et maintes fois cités. Marseille, Cergy sont les prochains clubs à émerger, et avec des capacités de partenariat sans commune mesure avec ce qui peut exister à Epinal. Après il y a des clubs avec des infrastructures moindre mais un historique hockey important. On peut citer Tours, Dunkerque (qui aura une structure avec 2 glaces (sportive et ludique). Dans 2/3 ans, la FFHG aura son socle de 12 équipes SLM avec un potentiel économique réel.
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tempest a écrit : 05 mai 2018, 00:05

On ne parle pas d'accession sur dossier mais de progression sportive avec des infrastructures de niveau SLM. Les noms sont maintenant connus et maintes fois cités. Marseille, Cergy sont les prochains clubs à émerger, et avec des capacités de partenariat sans commune mesure avec ce qui peut exister à Epinal. Après il y a des clubs avec des infrastructures moindre mais un historique hockey important. On peut citer Tours, Dunkerque (qui aura une structure avec 2 glaces (sportive et ludique). Dans 2/3 ans, la FFHG aura son socle de 12 équipes SLM avec un potentiel économique réel.
On disait il y a quelques années que l'objectif déguisé de la fédé en créant cette ligue pro était de faire une ligue favorisant la présence de grandes métropoles au dépend de l'intérêt de ces villes pour le hockey sur glace en lui-même. On y est, la boucle est bouclée...
La fédé obtiendra bientôt sa ligue bling-bling - après les extinctions de Dijon et Épinal on devrait bientôt avoir droit à celles de Gap et Chamonix - dans des patinoires qui sonneront le creux et son vivier de jeunes joueurs déjà peu glorieux s'éteindra progressivement.
Poissompré depuis 1990, ici depuis le début !
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On connait nos positions respectives Tempest.
Mais c'est de l'économiquement froid ce que tu proposes..... personnellement, j'ai fait pas mal de déplacement dans d'autres patinoires de toute la France, dont certaines ont depuis disparu.
Dis toi bien que de mon côté, il ne faudra pas chercher à me faire me déplacer à Cergy ou Marseille, ou d'autres mégalopoles sans aucun autre passé hockeyistique que le piston économique (désolé de mêler le passé féminin de Cergy)
Swif
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C'est juste l'évolution et la professionalisation du hockey en France.
Soit tout reste figé et le hockey en France ne progressera pas et restera un sport très confidentiel soit on fait bouger les choses et comme chacun sait on ne fait pas d'omelette sans casser...
Pour produire des jeunes hockeyeurs prometteurs, il faut pouvoir leur proposer un projet de carrière sinon faut être suicidaire pour stopper les études et tout consacrer à un sport qui paie encore mal en France et une carrière courte avec les risques de blessures...

Et où sont les clubs qui vont pouvoir bien rémunérer ces joueurs tout en continuant des études supérieures ? Là où il y a potentiellement des actionnaires et des gens pour voir les encarts publicitaires et des écoles sup/universités. Et où ces derniers se trouvent-ils ?
Les clubs des petites villes ou montagnards auront toujours un rôle dans la formation mais après l'étape suivante, c'est dans une métropole.
tempest
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cannibale a écrit : 05 mai 2018, 08:58 On disait il y a quelques années que l'objectif déguisé de la fédé en créant cette ligue pro était de faire une ligue favorisant la présence de grandes métropoles au dépend de l'intérêt de ces villes pour le hockey sur glace en lui-même. On y est, la boucle est bouclée...
La fédé obtiendra bientôt sa ligue bling-bling - après les extinctions de Dijon et Épinal on devrait bientôt avoir droit à celles de Gap et Chamonix - dans des patinoires qui sonneront le creux et son vivier de jeunes joueurs déjà peu glorieux s'éteindra progressivement.
Je ne crois pas que la FFHG favorise les grandes métropoles. Elle encourage le développement du hockey économiquement viable. On peut même considérer qu'elle a donné un sacré coup de main à EPINAL en lui permettant de construire rapidement une extension de patinoire la rendant économiquement viable pour la MAGNUS pendant les 5 prochaines années. Disparition temporaire de Dijon, oui mais cela était inévitable, GAP et CHAMONIX, cela reste ouvert puisque ce sont des lieux qui ont potentiellement tout les atouts (sauf le public) pour réussir dans le hockey. Ce n'est pas la FFHG qui fait la ligue "bling-bling", c'est plutôt une forme de médiocrité politique qui ont conduit les villes à réaliser des équipements qui ne permettent pas un développement économique. COURCHEVEL vient de refuser le maintien pour poursuivre sur des bases saines et de la formation. De plus en plus de président de club prennent conscience de la réalité economique et de la nécéssaire structuration d'un club avant son développement.

nimb a écrit : 05 mai 2018, 09:24 On connait nos positions respectives Tempest.
Mais c'est de l'économiquement froid ce que tu proposes..... personnellement, j'ai fait pas mal de déplacement dans d'autres patinoires de toute la France, dont certaines ont depuis disparu.
Dis toi bien que de mon côté, il ne faudra pas chercher à me faire me déplacer à Cergy ou Marseille, ou d'autres mégalopoles sans aucun autre passé hockeyistique que le piston économique (désolé de mêler le passé féminin de Cergy)
Ce n'est pas de l'économiquement froid mais de l'économiquement réaliste. De plus, il faut bien démarrer un jour (pour Marseille) et Cergy est un club de hockey depuis très longtemps.
On peu prendre l'exemple de STRASBOURG pour parler de la théorie du "business réaliste", Strasbourg est actuellement un exemple dans le développement réaliste du hockey malheureusement la ville de Strasbourg a fait le choix de dépenser une fortune pour construire une patinoire d'architecte sans aucune vision économique au sens du sport professionnel.
On peut aussi parler du refus de COURCHEVEL de se maintenir en D1, de la nouvelle patinoire de Dunkerque avec des loges VIP mais qui restera malgré tout pas assez dimensionné pour de la Magnus. On pourrait évoquer également COLMAR , .....
Les politiques n'ont pas de vision stratégique, les présidents de club n'ont pas vision réel sur le nombre de spectateurs potentiels qu'ils pourraient avoir , etc ... Le jour ou Marseille et les français volants seront en MAGNUS (si cela arrive un jour), je suis persuadé que cela créera un "buzz" médiatique propice au développement du hockey. On touche à la problématique de la dépense publique, de la gestion des projets publiques d'infrastructure, ..... Quand je compare avec les patinoires en Finlande construites dans des villes moyennes, je me dis que nous sommes en FRANCE au moyen-âge du développement économique.


Pour conclure sur une généralité, ceci n'est pas un problème spécifique au hockey sur glace, il suffit de regarder le football en 2018 pour constater que le club qui monte de National en L2 n'a pas d'infrastructure homologuée (alors qu'il est en région parisienne) et qu'un des clubs qui monte de L2 en L1 (Nîmes) est dans la même situation !!!!
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cannibale a écrit : 05 mai 2018, 08:58
tempest a écrit : 05 mai 2018, 00:05

On ne parle pas d'accession sur dossier mais de progression sportive avec des infrastructures de niveau SLM. Les noms sont maintenant connus et maintes fois cités. Marseille, Cergy sont les prochains clubs à émerger, et avec des capacités de partenariat sans commune mesure avec ce qui peut exister à Epinal. Après il y a des clubs avec des infrastructures moindre mais un historique hockey important. On peut citer Tours, Dunkerque (qui aura une structure avec 2 glaces (sportive et ludique). Dans 2/3 ans, la FFHG aura son socle de 12 équipes SLM avec un potentiel économique réel.
On disait il y a quelques années que l'objectif déguisé de la fédé en créant cette ligue pro était de faire une ligue favorisant la présence de grandes métropoles au dépend de l'intérêt de ces villes pour le hockey sur glace en lui-même. On y est, la boucle est bouclée...
La fédé obtiendra bientôt sa ligue bling-bling - après les extinctions de Dijon et Épinal on devrait bientôt avoir droit à celles de Gap et Chamonix - dans des patinoires qui sonneront le creux et son vivier de jeunes joueurs déjà peu glorieux s'éteindra progressivement.
si on veut que le hockey francais grandisse il faut des grandes villes, il faut des grandes patinoires et il faut de l'argent.

on ne grandira pas avec des villages et je ne dis pas ca du tout de maniere péjorative.
Mais ca veut pas dire qu'ils n'ont pas leur importance ! Le hockey francais ce n'est pas que la magnus et l'EDF. La Magnus et l'EDF dependent aussi des clubs en dessous, et des clubs formateurs.
Avoir des clubs "riches" capable de bien payer les joueurs, ca veut dire pouvoir créer de vrais filieres de sport étude. Avec la carotte au bout d'une carriere ou tu gagnes pas 3 figues et pour les meilleurs la posibiilité de partir a l'etranger pour gagner plus.
Des clubs historiques du hockey francais, qui ont gagné des titres a l'epoque ou le hockey etait amateur, peuvent rester des places fortes du hockey francais, meme en D1, en etant des pepinieres de talents.
Nos jeunes ont besoin de s'aguerir dans des clubs de d1 ou D2 avant de revenir en magnus. Il faut monter de vrais filieres en ce sens, il ne faut plus qu'un jeune issu d'un club de magnus voit ca comme une dégradation d'aller jouer en D1. Mieux vaut un temps de jeu important en D1 que du banc en magnus. Toute la filiere doit etre tiré vers le haut.

Dans tous les cas c'est le sens de l'histoire et suffit de regarder tous les sports concurrents.
Lyon, Bordeaux, Nice sont montés en magnus (chez nous il manque l'infrastructure cependant, Lyon et Bordeaux sont bien équipé pour le moment)
Marseille a un super outil et doit se construire intelligemment sans bruler les etapes pour un jour atteindre le plus haut niveau.
Il faudra qu'un jour un vrai projet de club parisien se monte. C'est indispensable dans ce pays ultra centralisé qu'est la France.
des grandes villes comme Nantes, Montpellier ou Toulouse pourront suivre si le hockey se développe.

Si on rajoute les places fortes historiques dans des villes de bonne taille (Rouen, Grenoble, Amiens, Angers) ca fait du monde.

ce n'est pas une question de ligue bling bling. Faut savoir si on veut du hockey pro ou rester sur le bon vieux hockey amateur ou chacun s'amuse avec les subventions du maire.
Et en parallele la fédé doit bosser sur la création de club école dans les villes de tailles moyennes qui n'ont pas ajd de glace. C'est un indispensable. Nos jeunes ont trop de distance a faire pour jouer des matchs
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Nimb,

Malheureusement (car sur certains aspects je suis moi même nostalgique de certains clubs), Tempest et Benoit ont raison : c'est le réalisme économique du marché du sport professionnel qui tend à ce que les petites structures à taille humaine (quasi familiales) disparaissent progressivement du sport de (très) haut niveau.

Après, est-ce à dire qu'il n'y aura que des grandes métropôle de représenter en LM : non pas forcément :!:

Un club comme Epinal avec un sponsor sérieux et vue la patinoire avait tout pour être un projet économiquement viable et permettant d'installer durablement une équipe en LM. Dommage que ce fusse qu'une licorne ce dossier "Gamyo"... :roll:

Et je pense qu'un club comme Gap peut toujours avoir sa place en LM si dossier est bien travailler.

Car il n'y a pas de miracle : la recette pour créer une "success story" dans le sport professionnel français (hors football), elle est connue.

Il faut d'abord de bons dirigeants : et je parle au pluriel car je pense qu'il faut d'un côté un vrai entrepreneur qui sera gérer l'aspect financier/administratif du projet et de l'autre un vrai manager sportif qui s'occupera (avec le staff technique) de l'équipe.

Après, un sponsor généreux et fidèle (avec qui le club va créer un lien historique). Et plus globalement, une vraie démarche "commerciale" pour attirer/fédérer des partenaires.

Une patinoire qui permette non seulement de bien accueillir le public mais aussi de développer une filière de formation.
Un bon public aussi (qui va aimer venir à la patinoire, collectionner les maillots du club, ...).

Des locaux adaptés pour envisager l'ouverture d'un centre de formation "digne de ce nom" proposant une démarche sport/études.

Créer un ancrage local (voir départemental / régional) pour faire rayonner le club sur son environnement socio-économique.
Bref... Structurer le club pour qu'il devienne une institution !
Amicalement
B. Lanarre

Dans le sport professionnel actuel, il est deux certitudes : sans fric, on ne va nulle part, mais avec du fric, on ne va pas nécessairement quelque part. [Jean Dion]

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C’est de l’utopi que croire que le hockey va se développer à Marseille, ils ont tout essayé le rugby à 13, le rugby à 15, le handball ect...... le seul qui a marché un certain temps c’est le hand car le président était le frère de B Tapie président de l’OM
Marseille est la seule grande ville de France qui n’a qu’un club sportif de haut niveau
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Leblanc a écrit : 06 mai 2018, 10:16 Marseille est la seule grande ville de France qui n’a qu’un club sportif de haut niveau
Le water polo et le club de natation c'est quand même pas mal aussi.
nimb
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lanarre a écrit : 05 mai 2018, 23:07 Nimb,

Malheureusement (car sur certains aspects je suis moi même nostalgique de certains clubs), Tempest et Benoit ont raison : c'est le réalisme économique du marché du sport professionnel qui tend à ce que les petites structures à taille humaine (quasi familiales) disparaissent progressivement du sport de (très) haut niveau.

Après, est-ce à dire qu'il n'y aura que des grandes métropôle de représenter en LM : non pas forcément :!:

Un club comme Epinal avec un sponsor sérieux et vue la patinoire avait tout pour être un projet économiquement viable et permettant d'installer durablement une équipe en LM. Dommage que ce fusse qu'une licorne ce dossier "Gamyo"... :roll:

Et je pense qu'un club comme Gap peut toujours avoir sa place en LM si dossier est bien travailler.

Car il n'y a pas de miracle : la recette pour créer une "success story" dans le sport professionnel français (hors football), elle est connue.

Il faut d'abord de bons dirigeants : et je parle au pluriel car je pense qu'il faut d'un côté un vrai entrepreneur qui sera gérer l'aspect financier/administratif du projet et de l'autre un vrai manager sportif qui s'occupera (avec le staff technique) de l'équipe.

Après, un sponsor généreux et fidèle (avec qui le club va créer un lien historique). Et plus globalement, une vraie démarche "commerciale" pour attirer/fédérer des partenaires.

Une patinoire qui permette non seulement de bien accueillir le public mais aussi de développer une filière de formation.
Un bon public aussi (qui va aimer venir à la patinoire, collectionner les maillots du club, ...).

Des locaux adaptés pour envisager l'ouverture d'un centre de formation "digne de ce nom" proposant une démarche sport/études.

Créer un ancrage local (voir départemental / régional) pour faire rayonner le club sur son environnement socio-économique.
Bref... Structurer le club pour qu'il devienne une institution !
Re-mouais....
En fait, le schéma, c'est "il faut du pognon". Le pognon, il est où? Dans les grandes villes. Ca tombe bien, les grandes villes, elles ont aussi du pognon pour construire une grande patoche. Et çà tombe bien, les grandes villes, de par leur taille, elles ont plus de monde qui peut aller potentiellement dans les patoches.
Mais çà, c'est la théorie.
- Ne pas oublier qu'une patoche est payée par les impôts, pas par la fédé. Le payeur a des comptes à rendre à ceux qui avancent le pognon.
Tempest avançait l'exemple de Stras' et de l'Iceberg... ne pas oublier QUAND l'Iceberg a été mis en gestation (époque Grenoble en D3 par exemple? On parlait de LM à cette époque??????) , et pour remplacer quel outil (un hangar à bestiaux). Ne pas oublier aussi qu'une patoche n'appartient pas qu'à un seul sport, et que dans certaines villes, le club qui a le plus de résultat sur la glace n'est pas forcément celui qui joue avec un palet. Sans parler de la culture "patinage" tout simplement.
Et au fait, on spécule sur des patoches publiques. Qui empêche de jouer sur une patoche payée par un sponsor (comme en Suède, par exemple. Ce n'était pas le cas de Modo?)? Ca n'intéresse aucun sponsor, çà??????
- Les affluences : je me demande comment, avec le raisonnement plus haut, des clubs (de foot certes) comme Guingamp arrivent à drainer plus de spectateurs que le nombre de leurs contribuables!!!! Sans parler de clubs de hockey (suisses, certes) comme Ambri !!!!!
- Le pognon : certes! Mais alors, si on se fie au pognon, c'est Paris qui devrait être 1er, pas Cergy !!!!!

C'est bien trop simpliste tout çà. Ca ne tient aucunement compte de la culture hockey du club.
Ca ne tient pas compte du fait qu'un club dirigé par un VRAI patron a tout autant sa chance avec 10.000 hbts qu'avec 100.00à (là, je te rejoins)
On parle de sponsoring. Certes. Mais quels clubs peuvent se targuer d'avoir un ou plusieurs GROS sponsors durables, pérennes et dont le soutien s'inscrit dans la durée? Je n'en connais qu'un ( :wink: ). Même la fédé est, visiblement, en ballotage défavorable avec le sien, à ce que j'ai lu !!!!!!!! Comment veux tu te projeter durablement dans un projet quand tu vois que rares sont les sponsors qui durent plus de 3 ans. Le sponsoring est surtout un bon plan de com' pour l'annonceur, pas pour l'homme placard. Une fois que sa pub lui a rapporté, il se casse. ailleurs (exemple peut être HS mais quand même : regarde la valse des équipes et des sponsors, dans le vélo).

Si on revient à l'exemple d'Epinal :
- patinoire financée par le public et en partie par le club (c'est souvent à partir de ce cas précis que le club commence à avoir des soucis de pognon. Caen et Rouen, par exemple, à l'époque, ont bu le bouillon à ce sujet).
- Une culture hockey présente
- un partenaire "providentiel" dont personne n'a remis la légitimité en cause avant cette saison.
- manquait plus que la formation pour que ton schéma soit entièrement rempli.

Ok, tout le monde s'est fait berner.... on le sait seulement maintenant. C'est plus facile de juger à postériori.
Qui nous dit que le sponsor principal de Grenoble ou de Bordeaux ne vont pas se casser dans 6 mois? Est-ce que, par le seul fait que ce soit des "grosses" villes, les clubs vont s'en sortir?
Pas sûr, et pas forcément plus facile qu'à Gap ou Mulhouse.
Au passage, Mulhouse n'est pas connue comme la ville la plus riche, ni la plus attractive d'Alsace, économiquement (et sociologiquement) parlant.....
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tempest a écrit : 05 mai 2018, 11:38 Disparition temporaire de Dijon, oui mais cela était inévitable, GAP et CHAMONIX, cela reste ouvert puisque ce sont des lieux qui ont potentiellement tout les atouts (sauf le public) pour réussir dans le hockey.
GAP n'a pas l'atout du public pour réussir ? Tu plaisantes j'espère? Ce n'est pas parce que tu fais un gros club dans une grosse ville que le public va suivre. Regarde Strasbourg, Nice ou Angers... Le ratio spectateurs / taille de la ville fait plutôt pitié !

CHAMONIX reste le club le plus titré de France et je peux te garantir qu'à la grande époque le public n'était pas un problème malgré la taille de la ville... Tout le monde ne rentrait pas à chaque match tellement ça se bousculait à l'entrée.

Même si demain Marseille monte en Magnus et est économiquement viable, je ne suis pas du tout persuadé que les jeunes marseillais se mettront au hockey et que la patinoire comptera 3500 spectateurs par match avant plusieurs décennies en haut de tableau.
De même qu'une ville comme Épinal sans équipe fanion en élite ne continuera pas à compter 300 licenciés pendant très longtemps, et du coup ne formera pas les futurs grands joueurs français...
Croire comme je le lis qu'il y aura des gros clubs qui feront des résultats et auront du public pendant que les petits formeront et feront éclore des espoirs, c'est du doux rêve, en France, en hockey sur glace il faudra impérativement les deux en même temps. Pour moi notre sport est mineur et le restera, pas la peine de s'obstiner à vouloir le faire devenir une LNA ou une DEL. Il faut au contraire continuer de la développer dans les villes qui ont une âme hockey sur glace que d'essayer de l'imposer dans des villes où cela ne percera jamais.

Lille champion de Magnus ne fera jamais rêver un jeune de Saint-Gervais... Y'a qu'au foot que tu peux voir ça !
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cannibale a écrit : 07 mai 2018, 12:39 GAP n'a pas l'atout du public pour réussir ? Tu plaisantes j'espère? Ce n'est pas parce que tu fais un gros club dans une grosse ville que le public va suivre. Regarde Strasbourg, Nice ou Angers... Le ratio spectateurs / taille de la ville fait plutôt pitié !
Pour une ville qui a été 2 fois champions dans les 4 dernières année et pour laquelle il n'y a que le hockey sur glace..... un taux de remplissage de 70% ne montre pas une adhésion forte du public.
CHAMONIX reste le club le plus titré de France et je peux te garantir qu'à la grande époque le public n'était pas un problème malgré la taille de la ville... Tout le monde ne rentrait pas à chaque match tellement ça se bousculait à l'entrée.
Il faut juste arrêté de parler de "CHAMONIX le club le plus titré de France" ..... La dernière fois que Chamonix a été titré, c'était en 1979 et c'est la dernière année du hockey non professionnel en France !!! Depuis Chamonix est dans l'ombre des grosses écuries avec une période de retour sous les projecteurs lors de l'agonie du hockey français des années 90 ! Depuis mise à part 2012, le club vivote entre la 10ème et la 12ème place du hockey français, ce qui le place en queue de peloton de la SLM depuis 2 ans.
Même si demain Marseille monte en Magnus et est économiquement viable, je ne suis pas du tout persuadé que les jeunes marseillais se mettront au hockey et que la patinoire comptera 3500 spectateurs par match avant plusieurs décennies en haut de tableau.
De même qu'une ville comme Épinal sans équipe fanion en élite ne continuera pas à compter 300 licenciés pendant très longtemps, et du coup ne formera pas les futurs grands joueurs français...
Croire comme je le lis qu'il y aura des gros clubs qui feront des résultats et auront du public pendant que les petits formeront et feront éclore des espoirs, c'est du doux rêve, en France, en hockey sur glace il faudra impérativement les deux en même temps. Pour moi notre sport est mineur et le restera, pas la peine de s'obstiner à vouloir le faire devenir une LNA ou une DEL. Il faut au contraire continuer de la développer dans les villes qui ont une âme hockey sur glace que d'essayer de l'imposer dans des villes où cela ne percera jamais.

Lille champion de Magnus ne fera jamais rêver un jeune de Saint-Gervais... Y'a qu'au foot que tu peux voir ça !
Pas 3500 spectateurs à Marseille avant plusieurs décennies , on en reparlera plus vite que tu ne le penses.

EPINAL qui forme des grands noms du hockey français, il n'y en a pas beaucoup quand même !!!! Si l'on compare avec Strasbourg depuis 2006 (livraison de la nouvelle patinoire), on peut distinguer un club qui a fait de la formation et un club qui n'a strictement rien fait que ce qui se fait habituellement dans les associations loi 1901.

Quelles sont les meilleurs affluences cette année ??? Derrière l'historique Grenoble, il y a Bordeaux .... Un club qui se structure , met en place un centre de formation , .... (Il en est ou le centre d'EPINAL, Ou sont les conventions de formation, Qui a pris contact avec l'université à NANCY ??? , .... Le directeur administratif est un ancien professeur , il devait être blindé pour établir des contacts avec le rectorat, etc, ......)

Le jeune de Saint-Gervais qui veut vivre du hockey ira ou il y a de l'argent pour le faire vivre..... Il suffit de regarder la situation actuelle pour le comprendre rapidement !!!
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tempest a écrit : 07 mai 2018, 15:18
CHAMONIX reste le club le plus titré de France et je peux te garantir qu'à la grande époque le public n'était pas un problème malgré la taille de la ville... Tout le monde ne rentrait pas à chaque match tellement ça se bousculait à l'entrée.

Il faut juste arrêté de parler de "CHAMONIX le club le plus titré de France" ..... La dernière fois que Chamonix a été titré, c'était en 1979 et c'est la dernière année du hockey non professionnel en France !!!
Depuis Chamonix est dans l'ombre des grosses écuries avec une période de retour sous les projecteurs lors de l'agonie du hockey français des années 90 ! Depuis mise à part 2012, le club vivote entre la 10ème et la 12ème place du hockey français, ce qui le place en queue de peloton de la SLM depuis 2 ans.
Tout à fait d'accord ! Ça fait du bien de lire ça !!
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C'est pas parce que c'est vieux que ça n'a pas existé... Ces titres ils les on bien décrochés non ?

Ok c'était à une époque ou le hockey français n'avais pas grand chose à voir avec ce qu'il est aujourd'hui mais quant même
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tempest a écrit : 07 mai 2018, 15:18
cannibale a écrit : 07 mai 2018, 12:39 GAP n'a pas l'atout du public pour réussir ? Tu plaisantes j'espère? Ce n'est pas parce que tu fais un gros club dans une grosse ville que le public va suivre. Regarde Strasbourg, Nice ou Angers... Le ratio spectateurs / taille de la ville fait plutôt pitié !
Pour une ville qui a été 2 fois champions dans les 4 dernières année et pour laquelle il n'y a que le hockey sur glace..... un taux de remplissage de 70% ne montre pas une adhésion forte du public.
CHAMONIX reste le club le plus titré de France et je peux te garantir qu'à la grande époque le public n'était pas un problème malgré la taille de la ville... Tout le monde ne rentrait pas à chaque match tellement ça se bousculait à l'entrée.
Il faut juste arrêté de parler de "CHAMONIX le club le plus titré de France" ..... La dernière fois que Chamonix a été titré, c'était en 1979 et c'est la dernière année du hockey non professionnel en France !!! Depuis Chamonix est dans l'ombre des grosses écuries avec une période de retour sous les projecteurs lors de l'agonie du hockey français des années 90 ! Depuis mise à part 2012, le club vivote entre la 10ème et la 12ème place du hockey français, ce qui le place en queue de peloton de la SLM depuis 2 ans.
Même si demain Marseille monte en Magnus et est économiquement viable, je ne suis pas du tout persuadé que les jeunes marseillais se mettront au hockey et que la patinoire comptera 3500 spectateurs par match avant plusieurs décennies en haut de tableau.
De même qu'une ville comme Épinal sans équipe fanion en élite ne continuera pas à compter 300 licenciés pendant très longtemps, et du coup ne formera pas les futurs grands joueurs français...
Croire comme je le lis qu'il y aura des gros clubs qui feront des résultats et auront du public pendant que les petits formeront et feront éclore des espoirs, c'est du doux rêve, en France, en hockey sur glace il faudra impérativement les deux en même temps. Pour moi notre sport est mineur et le restera, pas la peine de s'obstiner à vouloir le faire devenir une LNA ou une DEL. Il faut au contraire continuer de la développer dans les villes qui ont une âme hockey sur glace que d'essayer de l'imposer dans des villes où cela ne percera jamais.

Lille champion de Magnus ne fera jamais rêver un jeune de Saint-Gervais... Y'a qu'au foot que tu peux voir ça !
Pas 3500 spectateurs à Marseille avant plusieurs décennies , on en reparlera plus vite que tu ne le penses.

EPINAL qui forme des grands noms du hockey français, il n'y en a pas beaucoup quand même !!!! Si l'on compare avec Strasbourg depuis 2006 (livraison de la nouvelle patinoire), on peut distinguer un club qui a fait de la formation et un club qui n'a strictement rien fait que ce qui se fait habituellement dans les associations loi 1901.

Quelles sont les meilleurs affluences cette année ??? Derrière l'historique Grenoble, il y a Bordeaux .... Un club qui se structure , met en place un centre de formation , .... (Il en est ou le centre d'EPINAL, Ou sont les conventions de formation, Qui a pris contact avec l'université à NANCY ??? , .... Le directeur administratif est un ancien professeur , il devait être blindé pour établir des contacts avec le rectorat, etc, ......)

Le jeune de Saint-Gervais qui veut vivre du hockey ira ou il y a de l'argent pour le faire vivre..... Il suffit de regarder la situation actuelle pour le comprendre rapidement !!!
Tempest , des fois il faut sortir de ses livres et statistiques , et aller dans les patinoires. Gap avec 70% comme tu dis , c'est 5% des habitants de la ville , ce qui est un très bon score , de plus 70% c'est lors des matchs réguliers et non les play-offs
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teddymanu a écrit : 07 mai 2018, 18:38
Tempest , des fois il faut sortir de ses livres et statistiques , et aller dans les patinoires. Gap avec 70% comme tu dis , c'est 5% des habitants de la ville , ce qui est un très bon score , de plus 70% c'est lors des matchs réguliers et non les play-offs
Tu demandes à Tempest de sortir des stats pout faire ... des stats ... ok :shock: :mrgreen: :mrgreen:
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