Tu ne serais pas un peu porte poisse des fois ?
Le N° 92, c’est Téo Besnier, 18 ans et licence bleue de Grenoble, clairement le MVP du match, il nous a mis la misère tout au long du match, on ne voyait que lui, je te rejoins Cradok. A l’image de ce très jeune joueur, et plus globalement, on a pris une belle leçon d’engagement et de forecheck. Les Eléphants ont fait leur match et ont mérité la victoire.
Et je te rejoins aussi sur la qualité de ce match, absolument catastrophique. Que s’est il passé depuis mercredi et cette belle victoire contre Meudon ?
Ce qui a fonctionné ? Faisons simple : Seb Raibon. Point barre. La mitaine toujours rapide et précise, de nombreux arrêts décisifs, et un grand écart digne des highlights NHL en fin de premier tiers. La cage était grande ouverte, le tir à bout portant. Moi aussi je le voyais au fond ce palet ! Sans la victoire au bout, Mikkonen en aurait fait des cauchemars ! L’arrêt de la saison assurément. Malheureusement, il devra céder quelques instants plus tard suite à un Nième palet mal dégagé qui arrivera dans la palette de Mc Kinney, tranquille dans le slot pour trouver la lucarne. Put**, il restait 3 secondes à faire, il fallait l’exploser ce palet !
Ce qui n’a pas marché : absolument tout le reste. Il n’y a rien de positif à garder de ce match. Comment peut-on ne pas gagner alors que ton gardien multiplie les exploits et te maintient à 0-1 ? A sa place, je serais furieux contre mes coéquipiers qui n’ont pas fait leur part du taf.
C’est fou comme les premières minutes de domination adverse peuvent donner le ton. Bien sûr, on espère toujours que, ça va s’arrêter, que l’équipe va s’arracher pour aller chercher son momentum. Et bien là, on a vu tout de suite que les belles choses vues lors des derniers matchs (l’engagement, l’énergie, la fougue, le collectif, les tirs, le trafic devant la cage… ) étaient restées au vestiaire, et elles y resteront.
Je pensais vraiment que la médiocrité de début de saison serait derrière nous, contre Mont Blanc (0-4), elle aurait dû avoir atteint le somment (bon, elle était facile celle-là), et bien non, les Remparts ont réussi à faire pire encore. Le score est moins sévère mais les ingrédients proposés, notre effectif remanié depuis, les automatismes entre les joueurs qui auraient dû avoir progressé, me font considérer ce match comme le pire de tous à domicile cette saison.
Powerplay ridicule à 5vs4, 5vs3 et 6vs3 ! Jeu de passes catastrophique où on se débarrasse du palet genre « je sais pas quoi en faire, démerde toi avec », en plus à 2 à l’heure, donc zéro décalage ou de bonne position de tir. Et c’est valable pour les sorties de zone : on balance au fond à outrance et les défenseurs se régalent de ces palets faciles, sans se fatiguer. On n’a pas été dangereux et ça fait mal au cœur de voir ça. L’offensive inoffensive dans toute sa splendeur.
En fait, les Remparts ont joué en partie comme des Eléphants : lents, patauds, empruntés, et qui se trompent énormément… En revanche, problème de mémoire sur les ingrédients à mettre pour tenter de gagner un match ?
Dommage, encore une fois, devant une patinoire pleine, avec un public debout dans les dernières minutes pour pousser ses joueurs, en supériorité numérique.
Je ne veux pas croire à une quelconque fatigue pour ce 3è match de la semaine. Si les joueurs n’en sont pas capables, inutile de viser les playoffs, essayons déjà de rester 10è, et on pourra partir en vacances avant tout le monde.
Comment se remettre d’un si mauvais match ? Elément de réponse peut être samedi prochain à Brest qui vient d’enchainer une 2è victoire. Les Bretons vont nous attendre avec impatience et seront revanchards après leur déculottée à l’aller. Une petite voix me dit qu’il faudra produire tout autre chose si on veut espérer ramener des points de ce déplacement.