C'est singulier quand même cette affaire.Rozbonbon a écrit : ↑03 mars 2023, 09:04 Il n'est pas condamné en son nom parce que ce n'est pas l'objet d'une procédure aux prud'hommes, mais l'arrêt de la cour d'appel confirmé par la cour de cassation est quand même clair sur le comportement de M. Juret, même si effectivement il n'est pas condamné puisque ce qui était attaqué est le licenciement abusif et non le harcèlement en lui même, donc la pratique de la société et non de M. Juret. Il n'y a pas de condamnation, on ne peut pas se prononcer là dessus puisqu'on ne peut pas savoir quelle aurait été celle-ci, mais il y a tout de même des faits qui sont avérés, qui impliquent M. Juret et qui sont à l'origine d'une condamnation de son entreprise.
Et d'ailleurs, au delà de tout aspect moral de la chose, ça me parait pas illogique qu'une société n'ait pas à sa tête un dirigeant qui par ses actions, a provoqué la condamnation d'une de ses autres sociétés.
Autant je comprends l'annulation du licenciement professionnel, puisque la faute grave n'est pas prouvée. (je venais de lire justement une veille réglementaire à ce sujet) .
Mais je ne comprends alors pas trop le mot "condamnation" (de la société) puisque le licenciement n'est théoriquement pas valable, l'employeur doit donc réintégrer son employé, non? Il n'y a pas de condamnation, à ma compréhension.
Autant s'il y a harcèlement avéré, je ne lis rien à ce sujet précis quant à un éventuel dépôt de plainte.... avec la période actuelle, c'est pourtant généralement bingo pour qui porte plainte à ce sujet.... même s'il peut arriver que ce genre de plainte "à la cantonnade" est des fois limite, et peut servir uniquement à discréditer quelqu'un qui n'a rien à ce reprocher à ce sujet ("parlez, parlez, il en restera toujours quelque chose.... " ).